Stockage VDI : le secret de l’optimisation matérielle est le logiciel
Le monde ne compte pas tant de constructeurs que cela. La majorité des matériels d’optimisation du stockage sont finalement assez comparables. La vraie différence est dans le logiciel.
Les questions les plus fréquemment posées en matière de virtualisation du poste de travail concernent souvent soit des problèmes sans solutions, soit des problèmes avec trop de solutions. L’optimisation du stockage figure dans la seconde catégorie.
La liste de constructeurs de produits spécialisés dans l’optimisation du stockage pour le VDI augmente de jour en jour. Actuellement, on y trouve Atlantis Computing, DataCore, Dot Hill Systems, Infinio Systems, Liquidware Labs, Maxta, Nexenta, Nimble Storage, Nutanix, PernixData, Pure Storage, Quantum, SimpliVity, SolidFire, Tegile, Tintri, ou encore Violin Memory.
Chacun d’entre eux propose quelque chose qui touche à l’optimisation du stockage pour le VDI. Et la liste s’enrichit régulièrement de nouveaux noms. Il n’y a pas deux produits identiques. Certains sont purement logiciels, et fonctionnent avec les équipements de stockage existants, tandis que d’autres sont des plateformes matérielles qui remplacent le stockage existant. D’où l’une des questions les plus fréquentes : « qu’est-ce qui est le mieux, matériel ou logiciel ? »
Optimisation matérielle ou logicielle ?
En parlant entreprises et produits, on parle stockage à un très haut niveau. Et les fournisseurs qui offrent des plateformes matérielles ne sont pas différents les uns des autres à bas niveau : le matériel reste du matériel. Y a-t-il une différence d’usage entre le matériel qu’utilise Nutanix et celui de SimpliVity ? Probablement, mais tout aussi probablement pas autant que l’on peut l’imaginer.
De fait, il y a que trois constructeurs de ressources de stockage magnétique dans le monde : Seagate, Western Digital, et Toshiba. C’est tout ! De toute évidence, toute plateforme de stockage sur disque achetée intègre du matériel acquis auprès de l’un de ces trois-là, sinon les trois.
Les constructeurs de SSD sont deux fois plus nombreux : Samsung, Intel, SanDisk, SK Hynix, Micron, et Toshiba. Ensemble, ces six constructeurs produisent tous les SSD équipant les baies de stockage, les ordinateurs portables et les ordinateurs de bureau au monde.
Enfin, il y a deux constructeurs de processeurs x86 et x64 au monde : Intel et AMD. Au total, on arrive donc à neuf entreprises produisant le matériel utilisé dans le stockage. Le résultat est simple : le matériel acheté auprès d’un fournisseur de matériel de stockage ne peut pas être si différent de celui d’un autre.
Au cœur du matériel, le logiciel
En définitive, quel que soit le fournisseur, ce que l’on achète vraiment, c’est du logiciel. Si vous achetez un produit matériel, vous achetez un logiciel d’optimisation du stockage emballé dans un conteneur pratique pour l’emmener dans l’entreprise. Mais le secret de l’optimisation du stockage est bien là : dans le logiciel.
Dès lors, que choisir ? Une plateforme matérielle ou logicielle ? Il n’y a en fait rien de mal dans une plateforme matérielle, mais la migration est plus complexe parce qu’il faut déplacer les données. Dès lors, si un problème survient, le résoudre s’avère généralement plus rapide avec un produit uniquement logiciel. Et il est toujours possible d’en déployer maintenant, puis d’évaluer si une plateforme matérielle – voire convergée – ne serait plus appropriée à l’occasion d’un prochain renouvellement de l’environnement VDI.
Reste que lorsque l’on part de zéro, de nombreux choix s’imposent. La première erreur que l’on fait souvent lors de l’évaluation du stockage consiste à prévoir pour l’environnement tel qu’il est départ du projet, sans tenir compte de sa croissance future. Une plateforme convergée à définition logicielle peut ne pas paraître nécessaire aujourd’hui, mais à moins d’être sûr que son environnement ne croîtra pas au cours des cinq prochaines années, cette piste mérite d’être étudiée.
Mais après tout, le plus important est d’utiliser ce que l’on achète. Quitte à miser sur le logiciel, autant prendre celui que l’on préfère. Et s’il accompagne une plateforme matérielle, c’est parfait. Sinon, c’est très bien aussi.
Adapté de l’anglais.