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Pourquoi l’hyperviseur de type 2 séduit à nouveau
Les hyperviseurs de type 1 ont, un temps, offert une expérience utilisateur supérieure. Mais les progrès technologiques ont effacé cet avantage et les hyperviseurs de type 2 sont revenus dans la course.
Il y a quelques années, les hyperviseurs de type 1 pour le poste de travail attiraient toutes les attentions. Celui de Citrix, XenClient, avait eu la vedette lors de l’édition 2010 de Synergy. Et il y avait de quoi, tant les promesses étaient nombreuses.
Un hyperviseur de type 2 s’installe au-dessus d’un système d’exploitation hôte, tandis qu’un hyperviseur de type 1 – ou bare-metal – opère directement sur le matériel. Il utilise ainsi généralement moins de ressources et peut supporter plus de machines virtuelles, mais les hyperviseurs de type 2 offrent la flexibilité que beaucoup d’adeptes du VDI cherchent aujourd’hui.
VMware ne jamais lancé sur le terrain des hyperviseurs de type 1. L’éditeur avait bien promis un produit appelé CVP, mais ne l’a jamais lancé. D’autres se sont lancés sur ce marché, comme Virtual Computer, racheté par Citrix en 2012. Mais désormais, Citrix met un terme à l’expérience.
Problème : des cas d’usage limités. Et les progrès technologiques ont aussi fortement contribué, en quelques années, à améliorer considérablement l’expérience offerte par les hyperviseurs de type 2.
Les ordinateurs de bureau et les portables dispose désormais de suffisamment de mémoire vive peu coûteuse et de puissance de calcul pour que l’on puisse se permettre d’en allouer une partie à l’hyperviseur de type 2. En outre, ceux-ci disposent d’un accès direct à certaines ressources matérielles ou offrent une meilleure émulation de ces ressources : l’expérience utilisateur y a considérablement gagné. Ajoutons à cela les avantages classiques de l’hyperviseur de type 2 – préserver l’environnement de travail d’origine et l’interface utilisateur, notamment – et il est facile de comprendre pourquoi la magie opère.
Si le choix a disparu, et que l’hyperviseur de type 2 s’impose aujourd’hui, ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Cela survient alors que la manière traditionnelle d’administrer les postes de travail montre ses limites et que l’idée de le faire via des techniques de mobilité d’entreprise gagne du terrain. Et dans ce contexte, l’utilisation d’hyperviseurs de type 2 pour créer des environnements à double identité – personnelle et professionnelle – offre d’intéressantes perspectives.
Adapté de l’anglais.