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Mesurer le ROI de votre Move To Cloud ? Et si vous investissiez dans une calculatrice FinOps ?

La multitude de scénarii de migration cloud possibles impose le recours à une « calculatrice cloud » afin de garder le contrôle de son budget. Mais également de fluidifier les rapports avec la direction financière et la direction des ressources humaines.

Avec ses différents scénarii de migration possible, une démarche « Go To Cloud » peut s’apparenter à un tournage de cinéma. Les applications concernées sont autant de petits courts-métrages et s’apparentent parfois à une superproduction hollywoodienne. Quels moyens de production faut-il envisager ?

Quels services (quelle distribution) sont associés au film… et quelle est la valeur (recette) attendue ? 

Au départ, toutes les options sont ouvertes. Pour garder le contrôle de votre budget, vous avez besoin d’une « calculatrice cloud », un outil capable d’intégrer tous les paramètres, à tout moment du déploiement de votre stratégie cloud (cloud journey), et de vous aider à décider en connaissance de cause.

Bien évidemment cette calculatrice n’est pas un préalable au passage au cloud. C’est même l’inverse, car elle se nourrit des résultats issus des expérimentations réalisées en amont notamment sur les gains de productivité obtenus notamment par l’automatisation.

Cet outil est par conséquent stratégique. Une bonne calculatrice cloud doit :

  • intégrer vos coûts actuels (pour disposer de points de comparaison) ;
  • travailler par scénarii cibles (eh oui, c’est du cinéma !) ;
  • prendre en compte les volumes de serveurs pressentis et les niveaux de services ;
  • définir les coûts cibles des services choisis et tenir compte des coûts de la migration en elle-même (selon plusieurs niveaux de complexité) ;
  • chiffrer les coûts futurs de l’exploitation dans le cloud ;
  • proposer un tableau de bord budgétaire qui distingue les montants d’investissement des montants de fonctionnement ;
  • comprendre l’impact RH sur les équipes (dimensionnement, compétences) ;

mais aussi permettre de prendre des décisions éclairées en comparant des feuilles de route différentes. Pour bien choisir cette calculatrice, je vous invite à vous poser trois questions :

1. Cette calculatrice permet-elle de modéliser tous mes scénarii ?

Il existe dans le portefeuille de votre DSI une grande variété d’applications. Certaines apps sont stratégiques quand d’autres ne se sont que rarement utilisées ou liées à des objectifs mineurs. Il est inutile de faire de la « sur qualité » sur ces applications-là. En revanche, il faut pouvoir proposer du 24/7 pour les apps centrales.

Plusieurs scénarii de migration sont donc possibles : il n’est pas rare d’en avoir entre 4 et 6. Il arrive que des DSI, qui proposent une offre tournée vers le cloud enrichie en performances de calcul, soient confrontés à une demande de projections financières alors même que l’offre n’est pas finalisée. La calculatrice peut permettre dans ce cas de modéliser chacun de ces scénarii de manière à estimer ce que la migration va coûter et rapporter.

En tant que DSI, cette projection budgétaire doit faciliter vos rapports avec la DAF. 

Une autre direction pourrait être intéressée : la DRH dans la mesure où la calculatrice intègre le facteur humain, avec notamment les coûts de formation (inévitables) au fil de la montée en compétences, et les coûts potentiels de recrutement. 

Cette calculatrice vous aide à prendre de la hauteur sur les impacts de votre transformation.

2. A-t-elle automatisé tout ce qui pouvait l’être ?

Si vous avez 500 machines à basculer dans le cloud, vous devez pouvoir les « scorer » en plusieurs catégories : simples, semi-complexes, complexes. C’est simple, sans être simpliste. 

Il n’est en effet pas rare de voir des organisations constater à tort des écarts de coûts importants entre des scénarii. Ces comparaisons omettent souvent les coûts de certains services et engagements de services, car elles s’appuient sur des Unités d’Œuvres d’infrastructure comme l’hébergement et la puissance VM. 

Avec une bonne calculatrice, toute la complexité est déportée dans les abaques qui intègrent tous les coûts pour permettre la comparaison. 

Autre point d’attention : la transparence !

Une calculatrice ne doit pas être une boîte noire. Si vous décidez ultérieurement de modifier la définition d’une machine dite « simple » (en augmentant le nombre de CPU par exemple), il faut que vous puissiez le faire vous-même. Si votre calculatrice n’est pas paramétrable, elle est jetable. 

3. Est-elle évolutive ?

On en vient au troisième point : la souplesse. L’intérêt de votre projection financière est aussi d’évoluer en fonction du plan de transformation. Vous devez pouvoir ajuster en permanence l’avancement des travaux, en gardant une vision claire sur les conséquences financières de chaque mouvement.

Vous avez le droit de changer d’avis, le droit d’avoir envie de tester des options en cours de route et vous avez même le droit à l’erreur. C’est même une nécessité de la transformation digitale agile. Une calculatrice qui s’adapte à la situation, sans vous demander de tout reprendre de zéro, est celle qui fournit le bon service. C’est l’esprit « FinOps as a service »

En résumé, quels sont les gains de la calculatrice cloud ? 

  • Une projection financière pluriannuelle à la demande et ajustable selon des hypothèses et des rythmes de transformation variables ;
  • Une aide à la décision pour soutenir des scénarii de transformation (comme la montée progressive de la conteneurisation et l’évaluation des besoins RH) ;
  • Un outil de mesure de l’évolution de la performance financière (ex. : ratio coûts/VM) liée à des scénarii de transformation. 

La mise en œuvre modulaire d’un tel outil requiert une vision transverse et nécessite l’implication de différents métiers – direction financière, IT, ressources humaines. 

Son initialisation implique souvent l’accompagnement de consultants externes, sous forme de focus spécifiques. Cette solution est aussi l’occasion d’y valoriser la concrétisation de vos engagements sociétaux. 

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