Juliette Macret (IBM) : SoftLayer, c’est une approche technique et économique plus que compétitive
La directrice Cloud d'IBM en France revient sur les axes et orientations de SoftLayer danns l'Hexagone.
La directrice Cloud d'IBM en France revient sur les axes et orientations de SoftLayer danns l'Hexagone.
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LeMagIT.fr : Quels sont les secteurs d'activités qui bénéficieront le plus de la complémentarité cloud public/cloud privé ?
Juliette Macret : Il n'y a pas de secteur privilégié pour cette distinction car tout dépend des infrastructures et applications existantes du client. Bon nombre de sociétés souhaitent garder en leur sein des informations critiques pour l'entreprise même si avec un cloud public comme SoftLayer vous avez la possibilité d'avoir des serveurs parfaitement dédiés (bare metal), bénéficiant d'une parfaite étanchéité sécurité et réseau. Ces entreprises ne voient pas non plus l'intérêt de migrer et donc de toucher à l'existant.
Donc le besoin de complémentarité est provoqué par la nécessité de faire cohabiter un existant avec de nouveaux besoins / usages notamment avec l'émergence de la mobilité, l'explosion du big data et de l'Internet des objets qui nécessitent des infrastructures agiles qui permettent des traitements en temps réel en France mais aussi partout dans le monde. Pour ces nouveaux besoins, les entreprises ont compris l'intérêt de ne pas investir dans leur datacenter en immobilisant des machines parfois sous utilisées et très évolutives en fonction de l'affluence et pour lesquelles la donnée peut-être très volatile, les changements applicatifs nombreux.
En complément, bon nombre de PME/PMI sont enclins plus rapidement à se sourcer dans des clouds publics pour éviter d'avoir à se préoccuper des approvisionnements des équipements, de leur maintenance, de la gestion des licences et à se concentrer sur le développement de leurs activités coeur de métier.
LeMagIT.fr : Les atouts de SoftLayer face notamment à Amazon ?
Juliette Macret : Les prix tout d’abord pour un niveau technique en ligne avec la philosophie d’IBM sur les infrastructures informatiques. D’ailleurs pour célébrer cette ouverture, nos clients peuvent bénéficier d’une réduction de 500$, dès le 1er mois de service, en entrant le code 500FR sur le site www.softlayer.com/paris. Au niveau technique notre engagement va faire une infrastructure hautement technique s’appuyant sur la notion de serveur physique dédié, de réseau privé dédié avec 100% de SLA et virtual machines privatives et sur la base d’une présence dans 28 pays d’ici là la fin de l'année. Je conseille d’ailleurs aux développeurs et responsable d’infrastructure de comparer techniquement en consultant notamment notre site : http://knowledgelayer.softlayer.com/
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LeMagIT.fr : Qu'est ce qui va changer dans l'approche marché d'IBM avec l'arrivée de SoftLayer. Allez-vous vers de nouvelles cibles : directions métiers, éditeurs, agences web et interactives ?
Juliette Macret : Avec l'arrivée de SoftLayer, IBM propose en France des services complémentaires pour des usages complémentaires en terme de développement. Effectivement, les cibles de client peuvent être nouvelles comme les agences web, l'industrie du gaming mais elle va surtout accompagner ses clients dans la révolution digitale qui s'engage.
Propos recueillis par Eric Ochs
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