Avec près de 800 salariés aujourd’hui et l’arrivée incessante de nouveaux projets, l’association a fait le choix du full-Flash pour éviter les ralentissements de son SI.
L’Adapei de la Meuse a déployé une baie de stockage Flash Nimble AF1000 de HPE d’abord pour résoudre les problèmes de performances sur son ERP. Associations de parents, les Adapei accompagnent le handicap intellectuel dès la petite enfance dans tous les départements français, avec des enseignements adaptés, des structures d’insertion par le travail et des foyers d’accueil médicalisés ou résidences avec conciergerie. Pour ces missions et ses initiatives locales, comme la Fondation Handicœur et l’autoécole Mobi’meuse, l’Adapei de la Meuse totalise plus de 10.000 m2 de bâtiments et salarie 800 personnes.
« Sur le département de la Meuse, notre association représente ainsi 23 sites, avec des personnels différents qui ne se connaissent pas mais qui ont régulièrement besoin d’échanger des données. Nous avons donc décidé en 2014 de fédérer tout le monde autour de l’informatique, avec un datacenter déployé à notre siège de Vassincourt », résume Jérôme Borras, responsable du système d’information de l’Adapei de la Meuse.
Le défi d’augmenter la charge sans ralentir le SI
La fonction principale de ce datacenter est d’exécuter un ERP au travers de postes distants RDS et Citrix. Il sert aussi à éditer tous les mois les 800 fiches de paie et assure le fonctionnement d’Exchange (600 boîtes e-mail) comme de Skype for Business (vidéo-conférences), le tout via des VM orchestrées par Hyper-V de Microsoft et les toutes dernières versions de Windows Server 2016. L’ensemble est stocké sur une baie de 4 To de capacité.
« Initialement, nous utilisions une baie de stockage avec des disques durs mécaniques, d’une marque concurrente à HPE. Tout se passait bien jusqu’à ce que nous atteignions 400 utilisateurs, au bout de deux à trois ans. Mon diagnostic était qu’il s’agissait d’un problème de latence sur le stockage, qui ralentissait les sessions distantes au fur et à mesure qu’augmentaient les accès simultanés aux données », témoigne Jérôme Borras.
Il précise que les sites de l’Adapei de la Meuse sont connectés au datacenter central via plusieurs technologies de ligne spécialisées (CELAN d’Orange, MPLS, ou faisceau hertzien). Or, la fibre n’étant pas encore installée partout sur le territoire, il est impératif que les liaisons avec le moins de bande passante bénéficient d’un débit fiable au niveau du datacenter pour éviter les ralentissements en cascade sur les interfaces des utilisateurs. Pire, le phénomène de ralentissement menace alors de s’amplifier avec l’arrivée prochaine de nouveaux projets que l’association a à cœur de mener.
« Nous planchons par exemple en ce moment avec Orange sur le Living Lab, un concept de résidence connectée, avec de la domotique qui pourrait rendre les personnes dont nous nous occupons plus autonomes chez elles », illustre le responsable du SI.
Full SSD pour passer de 3000 à 35.000 IOPS
Jérôme Borras rencontre alors les équipes de Nimble au hasard d’une convention informatique, en 2017. « Ils m’ont proposé de venir dans notre datacenter pour réaliser un POC gratuitement. Après avoir estimé ensemble la volumétrie nécessaire, ils ont connecté à notre SI leur baie full-SSD. Les premiers tests ont démontré que les temps d’accès au stockage tombaient en moyenne à 0,2 millisecondes, alors que notre baie précédente ne descendait pas en dessous de 15 à 20 millisecondes. En termes d’entrées-sorties, nous stagnions à 3000 IOPS sur la solution en place, alors que la baie Nimble AF1000 Full Flash de HPE grimpe à 35.000 IOPS », s’exclame-t-il !
Il précise toutefois qu’il a fallu remplacer la connectique 1 Gbits/s par du réseau SFP+ en 10 Gbits/s, nécessaire à la nouvelle baie. « Le plus important reste que ce nouveau débit nous permettait non seulement d’éliminer l’effet de latence mais aussi de mieux sécuriser notre SI en effectuant une sauvegarde complète de notre SI deux fois par jour », ajoute-t-il.
Après avoir obtenu le financement nécessaire auprès de son organisation, Jérôme Borras fait l’acquisition de la baie Nimble et la déploie début 2017. Nouvelle bonne surprise, alors que celle-ci contient la même capacité que la précédente (soit 4 To utile, via 24 SSD de 256 Go chacun en RAID), sa fonction interne de déduplication lui permet de stocker l’équivalent de 12 To de données. « Cette capacité supplémentaire nous permet d’envisager le déploiement de notre projet de GED, très consommateur de volumétrie. Accessoirement, nous pourront encore étendre la capacité de la baie Nimble en ajoutant encore 24 autres SSD », dit-il.
Les bénéfices d’une maintenance proactive et d’une administration plus rapide
A l’usage, Jérôme Borras s’aperçoit que la baie Nimble ne fait pas que démultiplier les performances de son SI, elle lui permet aussi de gagner du temps de maintenance. Livrée avec le système de monitoring Infosight, elle remonte en effet ses relevés à HPE où une équipe d’ingénieurs réagit de manière proactive à chaque incident.
« Un matin, en me levant, je reçois un e-mail me prévenant que l’un des deux contrôleurs de la baie avait un souci et qu’un autre était déjà en expédition pour que je puisse le remplacer dans les plus brefs délais. Une autre fois, on m’a prévenu que l’un de les SSD avait un problème et j’en ai reçu un nouveau dès le surlendemain », se réjouit-il.
Il raconte qu’à réception de chaque colis, un ingénieur de HPE l’accompagne en français et via Skype pour lui indiquer les manipulations à effectuer. « Il m’a ainsi été possible de remplacer le contrôleur de la baie à chaud. À aucun moment, je n’ai eu besoin d’arrêter la production. L’opération n’a duré que dix minutes et il s’agissait essentiellement de donner des tours de vis. »
Par ailleurs, le nombre plus important d’IOPS permet à Jérôme Borras de paralléliser les mises à jour de ses applications. « Auparavant, je mettais à jour les 20 VM de notre ERP une à une, ce qui m’occupait de 4 à 5 heures à chaque fois. A présent, cette opération ne me prend plus que 30 minutes. Il en va de même pour les mises à jour des OS. Au final, je gagne du temps que je peux consacrer à mes utilisateurs plutôt qu’à l’infrastructure », conclut-il.
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