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Western Digital rationnalise l’administration de 3000 applications
Le constructeur s’appuie sur VMware Workspace One pour industrialiser la mise à disposition d’applications auprès de ses utilisateurs. Le modèle Cloud s’avère là bien adapté.
Après deux grosses acquisitions depuis 2012, Western Digital avait besoin d’intégrer technologies, cultures et workflows. Le constructeur emploie désormais environ 75 000 personnes à travers des dizaines de pays. Autant d’utilisateurs aux profils variés : fabrication, ingénierie, finances, marketing, et plus encore.
L’un des défis associés à la rationalisation des activités de tous ces utilisateurs tenait en un vaste portefeuille de plus de 3 000 applications, explique le DSI du groupe, Steve Phillpott. Qui plus est, certains utilisateurs devaient accéder à plusieurs applications différentes au périmètre fonctionnel comparable, à l’instar de plusieurs PGI : « on peut vite être débordé. Nous avons étudié plusieurs outils de gestion de l’environnement de travail susceptibles de nous aider à résoudre le problème des multiples identifiants/mots de passe, et de faciliter l’accès aux applications ». Et c’est donc vers Workspace One de VMware qu’il s’est tourné.
Les apports nombreux pour les utilisateurs…
La suite du spécialiste de la virtualisation intègre AirWatch, pour le volet gestion de la mobilité d’entreprise (EMM), Horizon Air, pour la fourniture des applications, et Identity Manager pour le contrôle des accès. Le catalogue applicatif de Workspace One permet à Western digital de donner un accès consolidé à toutes les applications dont un utilisateur peut avoir besoin. Et chacun peut créer des raccourcis vers celles qu’il utilise le plus. Pour Steve Phillpott, « il est ainsi bien plus facile de trouver ce dont on a besoin, lorsque l’on en a besoin ».
Et d’estimer que l’ajout d’Airwatch à la stratégie de fourniture applicative du groupe a également profité aux utilisateurs : apporter le catalogue Workspace One aux terminaux mobiles a aidé Western Digital à améliorer la mobilité des employés qui peuvent désormais accéder à leurs applications - dont Office 365, Box, Workday et Salesforce - en déplacement.
De quoi également ouvrir de nouvelles perspectives : « une part croissante de ce que nous faisons intègre la mobilité », explique ainsi Steve Phillpott, soulignant une volonté de « permettre aux utilisateurs d’accéder à leurs applications quand ils le veulent ».
Et pour les administrateurs
Mais Workspace One n’a pas été sans apporter des bénéfices du côté administration et support : « cela simplifie considérablement l’administration. Pensez au nombre d’appels de personnes demandant comment accéder à une application… Via Workspace One, c’est beaucoup plus simple ».
Western Digital a choisi un déploiement en mode cloud. VMware propose des redondances géographiques pour toutes les données auxquelles accèdent les utilisateurs. La DSI n’a donc pas besoin de gérer elle-même les questions de continuité de l’activité.
David Johnson, analyste au sein du cabinet Forrester, y voit l’une des raisons clés pour lesquelles les décideurs IT s’intéressent à de telles suites de gestion de l’environnement de travail : « dupliquer son infrastructure, c’est doubler ses coûts. Pouvoir se rabattre sur une instance de repli en mode cloud permet de réaliser des économies significatives ».
Western Digital administre en outre les terminaux des utilisateurs et leurs applications via une console en mode cloud. A la clé, le groupe retire une visibilité accrue sur l’utilisation des applications, ainsi que la flexibilité associée au fait de pouvoir déprovisionner rapidement une application lorsque c’est nécessaire. Steve Phillpott souligne au passage qu’AirWatch permet de suivre aisément les terminaux accédant au réseau.
David Johnson ne dit pas autre chose. Pour lui, le déploiement d’une suite de gestion de l’environnement de travail constitue souvent une opportunité d’optimisation du portefeuille applicatif. Et puis « cela signifie certainement moins d’applications à déployer sur les PC physiques, ce qui est un avantage. De nombreuses applications sont notoirement difficiles à déployer sur ces machines ».
Pourquoi ce choix
Western Digital a en fait retenu Workspace One plutôt qu’un produit concurrent pour sa capacité à supporter les environnements virtualisés hétérogènes, combinant Citrix et VMware. Car le groupe utilise les outils des deux éditeurs pour adresser différents cas d’usage applicatifs.
Les ingénieurs de terrain et certains employés de bureau disposent de postes de travail virtualisés pour accéder à certaines applications patrimoniales s’exécutant sur d’anciens systèmes d’exploitation, antérieurs à Windows 8. Et les postes virtuels ont également aidé à conduire des tests de compatibilité applicative pour la migration vers Windows 10, achevée fin 2017.
Quoi qu’il en soit, pour Steve Phillpott, il était particulièrement critique de fournir aux employés de tout le groupe un accès aux mêmes outils de collaboration et de communication : « plus vite ils utilisent ces outils, plus vite nous pouvons dégager des synergies entre équipes. Cela permet à tout le monde de travailler ensemble. Et cela s’est montré extrêmement positif ».
Et justement, une fois que chaque employé de Western Digital a pu accéder à toutes ses applications depuis des terminaux nombreux et variés, le seul défi a été de les encourager à mettre pleinement à profit cette possibilité. Pour Steve Phillpott, cela relève ni plus ni moins que de la conduite du changement classique. Mais l’accueil semble positif, surtout une fois que l’on réalise que tout est là, dans un espace unique.