Veeam assure la haute disponibilité de Pharmagest
Rendre les interruptions d’activité imperceptibles des utilisateurs, telle est l’ambition qui a conduit Pharmagest à utiliser les outils de sauvegarde de Veeam.
Fournisseur du back-office des pharmaciens depuis près de 30 ans, Pharmagest équipe plus de 9 000 officines en France avec le logiciel de gestion LGPI Global Services en mode SaaS, avec des systèmes de paiement sécurisés ou encore avec des formations en ligne.
Déjà officialisé hébergeur de données de santé à caractère personnel, la société reçoit en plus, en juillet 2012, l’agrément pour accueillir des applications tierces administrées par ses clients professionnels.
Il s’agit en particulier d’héberger les sites web des pharmaciens qui souhaitent vendre des médicaments en ligne, ou encore de stocker les données poussées en permanence par divers objets connectés (montres, etc.). Fin décembre 2013, l’ensemble est complété par une authentification forte pour donner au patient un accès direct à ses données.
« Dès lors, nous avons choisi de nous tourner vers la virtualisation de nos serveurs sur une infrastructure convergée FlexPod pour rendre notre infrastructure plus disponible et étendre sa résilience », se souvient Fabian Osmond, le responsable Exploitation du Groupe Pharmagest. Problème, les projections montrent que les systèmes de sauvegarde alors en production ne suivront pas.
Les solutions de back-up classiques non optimisées pour la virtualisation
En l’occurrence, ces outils s’adaptent mal à la virtualisation. La sauvegarde d’un millier de serveurs virtuels promettait de faire grimper la consommation de ressources CPU.
De plus, vérifier que chacune de ces sauvegardes s’était bien passée aurait à chaque fois nécessité d’aller fouiller dans des fichiers de log tellement indigestes qu’il aurait fallu mobiliser une personne sur ce sujet à temps plein.
Enfin, la sauvegarde puis la restauration des machines virtuelles aurait pris plusieurs heures ; ce qui n’était pas acceptable. « Chacune de nos applications est utilisée par des professionnels de santé et/ou des patients. C’est la raison pour laquelle nous souhaitions continuer à en garantir la continuité d’activité de manière constante et contrôlée », explique Fabian Osmond.
A noter que 90% des machines virtuelles de Pharmagest sont des serveurs Linux et que ce système n’était pas non plus pleinement pris en charge par les outils historiques.
« A partir du moment où nous souhaitons restituer une donnée dans une machine virtuelle, il est intéressant, toujours pour réduire les temps d’intervention, de sauvegarder cette VM en entier et de ne restaurer que l’un des fichiers qu’elle contient. Encore faut-il avoir une solution capable de naviguer à l’intérieur d’une machine virtuelle Linux sauvegardée », indique-t-il. Si la restauration d’une VM entière est nécessaire lors d’un incident majeur, celle d’une partie seulement de son contenu se justifie quand, par exemple, Pharmagest juge plus optimal de revenir à une version antérieure d’une application.
Rendre le couple sauvegarde-restauration plus fluide
Après une étude de marché, Fabian Osmond teste Veeam Availability Suite 8, fin 2014. Venant tout juste de paraître, cette solution est la seule qui supporte la restauration de fichiers au sein des VM Linux.
Surprise, les équipes support de Veeam se montrent très réactives au moindre problème. « Je témoigne qu’elles ont été d’une aide plus grande que celles habituellement constatées chez les autres fournisseurs. Très disponibles, très rapides pour répondre à nos questions, elles nous ont même aidés à adapter la configuration des processus de sauvegardes pour coller au mieux aux engagements de disponibilité que nous avions pris auprès de nos clients. C’est un confort très appréciable dans la mise en place d’un projet », dit Fabian Osmond.
Les tests effectués durant deux mois sont concluants. Grâce à son système de déduplication à la source, Veeam évite de transférer les octets inutiles ; ce qui rend les sauvegardes deux à cinq fois plus rapides.
Les traitements sont répartis sur plusieurs machines virtuelles Veeam complémentaires à la VM d’administration ; ce qui permet de ne pas avoir à monopoliser de nombreux CPU pour la seule tâche de sauvegarde.
« Je suis confiant quant au fait que la solution de Veeam absorbera la croissance des machines virtuelles à l’avenir », lance Fabian Osmond. Un tableau de bord graphique permet de connaître en un clin d’œil l’état des sauvegardes, notamment grâce à des codes couleur.
« Nous avons gagné 70% de temps homme sur la sauvegarde. Mieux, le logiciel étant très ergonomique, n’importe qui peut se l’approprier. Si bien que nous n’avons plus besoin de sectoriser le personnel selon les tâches d’exploitation », raconte-t-il.
À date, les restaurations, qui se font via un outil tout autant ergonomique (« on fait défiler le contenu des VM sauvegardées à la souris », précise l’intéressé), ont toutes réussi. Pharmagest a été convaincu.
Redémarrer une VM directement depuis la baie de sauvegarde
A l’épreuve, Fabian Osmond fait état de la rapidité avec laquelle il parvient à redémarrer l’activité après incident. « Nous utilisons une fonction grâce à laquelle il n’est plus nécessaire d’attendre la restauration totale d’une VM pour la remettre en production. Avec Veeam, chaque VM est directement exploitable depuis la baie qui stocke les sauvegardes. Si bien que nous pouvons l’exécuter depuis celle-ci, pendant qu’elle se restaure sur la baie d’exploitation », détaille Fabian Osmond.
Et d’ajouter que, les VM étant dès lors redémarrables en quelques secondes, son datacenter redevient opérationnel 15 à 20 minutes seulement après un incident.
Pour la suite, Pharmagest compte exploiter la fonction de self-service offerte par Veeam Availability Suite. « Jusqu’à présent, quand quelqu’un a besoin de restaurer une sauvegarde, il doit en faire la demande à l’équipe d’exploitation. Cette dépendance peut être contournée avec un portail qui permet à chacun de restaurer lui-même une VM », explique Fabian Osmond. « Le retour sur investissement de cette solution est manifeste », conclut-il.