Sushi Daily tranche en faveur de la gestion financière Cloud de Unit4
Startup en forte croissance dans le secteur de la vente de Sushi, KellyDeli prône l'agilité et de la légèreté dans son mode de gestion. Une stratégie qui lui a permis d'atteindre le statut de n°1 en Europe. Aujourd'hui l'entreprise se structure mais conserve son agilité grâce au Cloud, y compris pour sa gestion financière.
Au croisement de la cuisine japonaise et du retail, KellyDeli est spécialisé dans la mise à disposition de corners à Sushi dans la grande distribution. L'entreprise a été fondée en 2010 par Jérôme Castaing et Madame Kelly Choi, des fondateurs qui ont commencé par proposer ce modèle à Carrefour. Le géant français de la grande distribution a été immédiatement séduit et, portée par la mode pour les sushi, l'entreprise vole de succès en succès auprès de diverses grandes enseignes. Une success story puisque l'empire KellyDeli atteint aujourd'hui presque 400 kiosques installés en Europe.
Si, en Asie, ce modèle du corner est très répandu, en France, on le rencontre essentiellement dans les grands magasins de mode. Kelly Deli l'a décliné avec succès dans les "hypers". L'entreprise compte désormais 7 filiales à l'étranger dont l'Espagne, la Belgique, l'Italie, l'Allemagne, les Pays-Bas et, dernièrement, le Royaume-Uni qui abrite aujourd'hui le siège de la holding. KellyDeli, avec sa marque Sushi Daily, est le leader européen du secteur du Sushi bar.
KellyDeli veut se structurer sans alourdir sa gestion
L'entreprise compte aujourd'hui 90 personnes, et les 400 kiosques qui portent son enseigne réalisent un chiffre d'affaires de l'ordre de 200 millions d'euros. « Le groupe a des ambitions importantes avec l'ouverture de nouveaux pays, lors des 5 prochaines années ainsi que le déploiement de nouveaux concepts », explique Jean-Marc Di Cicco, DAF Groupe de KellyDeli. De multiples enseignes ont rejoint Carrefour sur la carte de Kelly Deli et la marque, qui ne détient pas ses corners, a de grandes ambitions au niveau mondial. « Le modèle imaginé par Jérôme Castaing s'est avéré très pertinent » ajoute le responsable. « Au départ, nous nous sommes uniquement concentrés sur le métier de l'entreprise : faire des sushis ! La priorité pour nous était de bien caler nos processus avec la grande distribution. Du côté informatique, nous avons mis en place de la Business Intelligence, mais côté comptabilité et finance, tout a été externalisé. L'entreprise privilégie la légèreté et tout ce qui peut être externalisé comme la paye, la comptabilité est externalisé. »
Le mode de fonctionnement du groupe était jusqu'à aujourd'hui désarmant de simplicité. Chaque filiale devait placer l'ensemble de ses documents comptables dans un répertoire Dropbox et ce sont les experts comptables de chaque pays qui tenaient la situation comptable de chaque filiale et sortaient le bilan. « KellyDeli est une entreprise qui a 5 ans maintenant, mais nous fonctionnons toujours en mode startup », résume Jean-Marc Di Cicco. « La pyramide des âges est très basse et nous privilégions le dynamisme, l'agilité et voulons conserver une culture d'innovation très forte. J'ai été recruté afin d'internaliser les fonctions financières. Car nous sommes arrivés à une taille significative maintenant et nous souhaitons intégrer en interne certains process pour gagner en rapidité d'exécution, notamment sur le volet restitution financière. »
Aujourd'hui, le DAF arrive aux limites du modèle de gestion ultraléger, certain l'appelleront "lean". « Entre les données dont nous disposons en interne et ce que nous restituent les experts comptables, le processus est trop long. Nous souhaitons avoir des reporting financiers à J+15 pour gagner en pilotage et se doter à terme d'un outil de pilotage interne car le groupe a atteint aujourd'hui une certaine maturité et une taille significative. »
Unit4 préféré aux leaders des progiciels pour PME
La direction a donc souhaité mettre en place un d'outil de pilotage comptable et financier et confronté les offres d'un certain nombre d'éditeurs d'ERP pour choisir la solution la plus adaptée à son activité et l'organisation très agile de l'entreprise. Les progiciels d'Infor, de Microsoft ou encore SAP ont été écartés au profit de Unit4 Financials, un progiciel dédié comptabilité/finance plus connu sur le marché sous son ancien nom : Coda. « Nous avons fait ce choix pour plusieurs raisons. D'une part le logiciel dispose d'une bibliothèque de langues et de plans comptables très large et il sera capable sur ce plan de nous accompagner dans les années à venir dans notre développement international sachant que nos velléités ne s'arrêtent pas à l'Europe, mais que nous comptons bien aller sur d'autres continents. »
La disponibilité de Unit4 Financials en mode Saas a séduit le DAF de KellyDeli car l'entreprise ne souhaite pas se doter d'infrastructures informatiques trop lourdes ni, accessoirement, de se doter d'une DSI trop couteuse. « Dans notre soucis constant de légèreté et d'agilité, le Saas nous a vraiment intéressés. Nous sommes un peu parmi les pionniers à faire ce choix dans ce type de solutions Saas mais la culture managériale de KellyDeli justifie totalement ce choix. »
Un choix encore rare lorsqu'il s'agit de progiciels aussi structurants et critiques qu'un ERP ou d'une gestion financière, comme le confie Esther Edelstein, directrice marketing de Unit4 en France : "Nous signons encore assez peu de nouveaux clients qui optent pour le Cloud. C'est un modèle qui a encore du mal à s'imposer en France. Chez KellyDeli, le Cloud a permis une mise en place ultra-rapide. Nous aimerions vendre plus de Cloud car nous avons une offre et on sait que c'est l'avenir. On voit qu'aux Etats-Unis, c'est un modèle qui se développe considérablement et nous vendons actuellemznr plus là-bas de comptes Cloud que de licences sur site. En Europe, c'est encore compliqué. Nous disposons de datacenters et nous commercialisons nos offres dans le Cloud depuis plusieurs années maintenant. Mais, aujourd'hui, 80% de nos clients qui sont des ETI ou des grosses PME refusent encore ce modèle. Ce sont généralement de plus petites entreprises qui vont vers le Cloud, car c'est moins lourd pour elles et la problématique des volumétries de données ne se pose pas, elles ont moins peur du risque. Chez les grandes entreprises, c'est encore difficile. Il faut encore éduquer le marché, expliquer à nos prospects ce qu'est exactement le Cloud, les concepts."
Le progiciel Cloud n'effraie plus les entreprises en quête de rapidité d'exécution
En matière de sécurité, de confidentialité des données et de réversibilité, Jean-Marc Di Cicco se montre confiant : « Ce sont des termes qui ont été abordés avec l'éditeur, bien évidemment. Le contrat signé avec Unit4 inclut la mise en place d'un certain nombre d'indicateurs de qualité de service avec un suivi très sérieux avec notre DSI, Didier Gayon. Nous sommes confiants et cela me permet pour ma part de me concentrer en tant que directeur financier sur les aspects fonctionnels et sur la capacité d'Unit4 à nous accompagner non seulement sur la brique fonctionnelle et aller chercher d'autres briques fonctionnelles dans le futur. Nous avons trouvé intéressants d'autres modules, notamment le procurement, le module analyzer, ainsi que le module de gestion des assets car nous avons des velléités d'invertir. Et nous voulons être capables de tracer nos immobilisations. »
La diversité des langues recherchées par KellyDeli a écarté d'emblée certaines solutions du choix de l'entreprise, mais aussi les tarifs pratiqués par certains des éditeurs en lice : « le critère économique est bien évidemment entré en ligne de compte et les offres des éditeurs peut-être plus gros et puissants que Unit4 comme Oracle et SAP étaient clairement sur-dimentionnées sur ce plan. » En outre, Unit4 a pu se prévaloir de nombreuses références clients dans le domaine du Retail et donc démontrer au DAF de KellyDeli que ses équipes étaient rompues au déploiement de sa solution dans des entreprises de ce secteur.
Après avoir effectué le choix de Unit4 Financials, développé le "core model" avec l'éditeur, le progiciel a été déployé pour la filiale française pour une mise en production fin juillet 2015. « Nous sommes en train de travailler sur le déploiement à l'international actuellement et nous visons un "go live" pour nos filiales espagnoles, italiennes et anglaises début novembre. Viendra ensuite le tour de l'Allemagne, des Pays-Bas, la Belgique en janvier 2016 et encore 3 à 4 pays qui arriveront dans le courant de l'année 2016. Nous avançons maintenant très vite et, point important, j'avais exigé auprès de Unit4 d'avoir des consultants séniors pour mener ces déploiements, des consultants qui connaissent à la fois très bien le produit et surtout qui se sont bien imprégnés de notre business model pour bien intégrer nos spécificités dans le progiciel. »