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Sauvegarde : le groupe Richardson face au défi de protéger une IT hétérogène

Suite à plusieurs rachats, le groupe de distribution Richardson s’est retrouvé à devoir sauvegarder ensemble des infrastructures très différentes. L’ESN Syage lui a conseillé une solution qui pouvait le faire depuis une interface simple.

Le groupe Richardson s’appuyait historiquement sur la solution NetBackup de Veritas pour sauvegarder les données du siège et de ses agences. Mais l’entreprise a décidé de repenser ce processus lorsque son périmètre IT a évolué vers des technologies toujours plus hétérogènes, conséquence de fusions avec divers autres acteurs économiques.

Depuis 160 ans sur le marché de la distribution d’équipements de chauffage, de climatisation, de salle de bains, de carrelage et de plomberie, le groupe Richardson est une saga familiale qui emploie plus de 2 000 personnes et propose, dans ses 135 agences, 300 000 produits issus de 200 marques.

Pour transformer son processus de sauvegarde, le groupe Richardson a lancé un appel d’offres qu’a remporté l’ESN Syage. Mieux disant financièrement, Syage avait aussi pour lui la proximité géographique – les deux entreprises ont leur siège dans les Bouches-du-Rhône – et sa spécialisation de longue date dans certaines technologies de stockage, dont les baies de disques de NetApp et les logiciels de sauvegarde de Commvault.

L’enjeu de sauvegarder des infrastructures hétérogènes et distantes

« Face à l’hétérogénéité des technologies – du VMware, du Nutanix, du Kubernetes, du Microsoft Exchange, sur site ou en cloud –, il était très important d’avoir toutes les tâches de sauvegarde dans la même interface. C’est pourquoi il nous a semblé que déployer le logiciel de backup de Commvault était l’approche la plus pertinente. Commvault fédère tous les outils de manière claire et gère une variété de flux applicatifs, en cloud ou non », raconte Mathieu Baeza, architecte avant-vente au sein de Syage et chef de projet sur ce déploiement.

« Face à l’hétérogénéité des technologies – du VMware, du Nutanix, du Kubernetes, du Microsoft Exchange, sur site ou en cloud –, il était très important d’avoir toutes les tâches de sauvegarde dans la même interface. »
Mathieu BaezaArchitecte avant-vente, Syage

Hormis le besoin de fédérer, le groupe Richardson rencontrait des problèmes de débits sur certains sites distants : leur connexion, trop faible, ralentissait le rapatriement des sauvegardes vers le siège. Par effet domino, les sauvegardes, qui ne parvenaient pas à se terminer durant la nuit, bloquaient encore la connexion Internet des salariés le lendemain matin.

« Un autre point fort de Commvault est la technologie de déduplication à la source, qui supprime les doublons dans les sauvegardes dès qu’elles sont créées. Cela a pour effet d’engendrer des sauvegardes qui sont moins lourdes à transmettre et, donc, des transferts plus rapides », ajoute Mathieu Baeza. Il précise que cette déduplication est une nouvelle fois appliquée entre toutes les sauvegardes rapatriées sur le dépôt central, ce qui limite d’autant plus la consommation de capacité.

En l’occurrence, le groupe Richardson héberge la quasi-totalité de son IT dans deux datacenters. L’un fonctionne depuis ses murs et l’autre, sa copie de secours, depuis les salles blanches de Jaguar Networks (désormais Free Pro), près de Marseille. Mathieu Baeza assure que tous les mécanismes de bascule et de restauration en cas d’incident, ou de cyberattaque, ont été mis en place. « Et, ce, en conservant la philosophie de départ : tout est unifié au sein d’un PRA (Plan de Reprise d’Activité) global, entièrement observable et paramétrable depuis une seule interface », précise-t-il.

Moins d’une année pour passer entièrement à Commvault

Le projet a été initié fin 2023. L’installation et le déploiement ont été assez rapides de même que l’accompagnement et le transfert de compétences.

« Nous avons formé les équipes et participé à l’installation et au déploiement sur une quinzaine de sites, dont le siège. Ensuite, les équipes internes de Richardson ont repris le relais afin que tout puisse être fait à distance », se souvient Mathieu Baeza. Il reconnaît que Syage n’aurait pas pu envoyer des informaticiens en même temps sur les 135 sites exploités par le groupe Richardson.

Le déploiement de Commvault consiste, sur chaque site, à installer le produit et à le configurer pour qu’il réalise ses sauvegardes, les déduplique et les expédie ensuite aux datacenters du siège, où les sauvegardes les plus anciennes sont archivées sur des bandes LTO.

« Cette migration s’est effectuée sans impacter l’activité de nos collaborateurs. Nous sommes extrêmement satisfaits de l’accompagnement de Syage », conclut pour sa part Jean-Michel Roux, le responsable technique & informatique du groupe Richardson..

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