SPB dématérialise la signature dans l’assurance avec Cryptolog

C’est mi-janvier que doit entrer en production la signature électronique sur l’un des contrats d’assurance de SPB Group. Rencontrée aux Assises de la Sécurité, début octobre à Monaco, Elodie Thevenon, chef de projet e-signature chez SPB, explique avoir ainsi cherché à répondre à la demande d’un client grand compte qui avait déjà entamé la dématérialisation de la signature sur son cœur de métier : « il était donc naturel pour lui de le faire aussi sur le contrat d’assurance », de quoi présenter à ses clients finaux un parcours de vente cohérent.

Le projet a été initié en mars dernier, avant signature avec Cryptolog fin juin. Période estivale oblige, la mise en œuvre a véritablement commencé mi-août. Pour ce premier déploiement, un développeur a été mobilisé à plein temps durant une semaine – « mais je pense que cela pourra être écourté », estime Elodie Thevenon, anticipant d’autres déploiements. Sa mission : adapter l’interface de l’extranet de SPB pour la dernière étape de souscription d’un contrat d’assurance, celle qui apparaît après que le client en devenir a vérifié et confirmé l’exactitude de ses informations. Dans un processus classique de souscription, la dernière étape permet de télécharger le contrat ainsi que toutes les pièces afférentes au dossier – dont le mandat de prélèvement Sepa – pour les imprimer, les signer et les retourner par voie postale.

A la place, avec la solution de Cryptolog, explique Elodie Thevenon, « on bascule sur une page avec un cadre iframe ». Là, le futur assuré lit son contrat, coche les cases de consentement, et valide. Une boîte de dialogue apparaît pour lui permettre de signer au stylet, sur tablette. Cette dernière étape n’a pas de réelle valeur légale, « mais elle reste psychologiquement importante ». Le tout est alors automatiquement transmis par e-mail au nouvel assuré. Celui-ci conserve toutefois la possibilité d’imprimer les documents dans l’agence afin d’en conserver une trace papier.

Du côté de SPB, les documents sont intégrés dans le système d’information et rattachés au dossier de l’assuré. De quoi optimiser, mais aussi et surtout sécuriser les processus de gestion du groupe. Certes, la reconnaissance, la numérisation et le rattachement des documents reçus par voie postale est industrialisé. Mais Elodie Thevenon explique sur le recours à la voie postale peut se traduire par des pertes de dossiers, ou encore par des dossiers incomplets. Avec le risque de contestation que l’on peut imaginer en l’absence, par exemple, du mandat de prélèvement Sepa…

Dans le cadre de ce déploiement, la signature se fait en point de vente. Mais le département marketing direct de SPB utilise aussi la signature électronique pour ses opérations de vente à distance. Et lorsqu’il s’agit de garantir l’identité du signataire, la solution de Cryptolog supporte plusieurs possibilités, à commencer par le recours à un code OTP transmis par SMS, ou encore la transmission d’une photo de pièce d’identité avec contrôle automatique de la piste MRZ et vérification de l’absence de modification frauduleuse de la photo.

Au final, même si le projet n’est encore qu’en phase de recette, Elodie Thevenon ne cache pas sa satisfaction, soulignant en particulier l’écoute de l’éditeur pour son client.