Projet IT : La Société Générale s’appuie sur Sybase IQ pour le calcul des risques
La Société Générale CIB (Corporate & Investment Banking) a fait appel à Sybase IQ pour améliorer Eliot, sa plate-forme au cœur de la banque d’investissement qui enregistre tous les ordres boursiers et toutes les activités de middle-office qui y sont liées.
La Société Générale CIB (Corporate & Investment Banking) a fait appel à Sybase IQ pour améliorer Eliot, sa plate-forme au cœur de la banque d’investissement qui enregistre tous les ordres boursiers et toutes les activités de middle-office qui y sont liées. Eliot gère en moyenne entre 300 000 et un million d’ordres par jour et recueille un milliard de hits quotidiennement.
En 2008, durant une période troublée pour la Société Générale (crise économique et affaire Kerviel), la Société Générale a migré Eliot sur Sybase IQ pour disposer de contrôles plus fins. Sybase IQ devait alors fournir un moteur de calcul pour vérifier en temps réel que les traders ne dépassaient pas leurs limites. En 2011, la Société Générale a démarré un second projet, pour calculer les risques et les marges régulières dans le cadre de contrats collatéralisés. Sybase IQ permet de calculer au plus juste ces marges pour éviter de surcouvrir les marges (et donc d’immobiliser trop d’argent).
Désormais, Société Générale discute avec SAP pour de nouveaux cas d’usage de Sybase IQ comme l’accélération de certains processus opérationnels. Avec notamment pour objectif d’éliminer les doublons d’ordre de trading du back office au moment où ils se produisent et non plus en fin de journée comme c’était le cas auparavant. Pour l’instant, la Société Général CIB n’envisage pas de passer à un système Hana car Eliot est une base de données de moins d’un téra-octet qui peut donc rester sur un serveur dédié.