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Pfizer et IBM : l’IoT pour améliorer les traitements contre la maladie de Parkinson
Pfizer et IBM ont dévoilé un programme de collaboration dont la vocation est de promouvoir l’usage de l’Internet des Objets dans la surveillance à distance des patients. L’objectif est de favoriser le développement de médicaments et de thérapies cliniques pour lutter contre la maladie de Parkinson.
Réseaux de capteurs, terminaux mobiles et Machine Learning sont au cœur d’un projet de recherche de Pfizer et IBM dont l’ambition est d’améliorer les traitements médicaux contre la maladie de Parkinson.
Le système expérimental, qui s’adossera aux mécanismes des objets connectés, doit permettre de mesurer à distance l’état de santé et la qualité de vie des patients en temps réel. Dans ce cadre, les capteurs seront utilisés pour contrôler la progression de la maladie du patient ainsi que la réaction aux médicaments. L’objectif est de livrer des informations sur les décisions en matière de traitements et sur les essais cliniques tout en accélérant le développement de nouvelles thérapies, affirme IBM.
« Nous testons la façon de créer un système qui collecte les données passivement, avec peu de contraintes – voire aucune - côté patient et de proposer aux médecins et aux chercheurs de nouvelles perspectives en temps réel susceptibles de changer fondamentalement la façon dont les patients sont surveillés et traités », souligne Arvind Krishna, vice-président et directeur d’IBM Research.
Cette collaboration doit livrer une cartographie globale du bien-être du patient en prenant en compte une grande variété d’indicateurs de santé : altération des mouvements volontaires, manque de sommeil, trouble de la mémoire, mais aussi la capacité des patients à effectuer des tâches au quotidien, comme s’habiller, manger ou se laver.
Mieux optimiser le programme thérapeutique
Pfizer et IBM soutiennent que les analyses et perspectives issues de la collecte des données peuvent aider les cliniciens à mieux comprendre les effets d’un traitement médicamenteux sur un patient, pour au final optimiser le programme thérapeutique du patient si nécessaire.
Les données générées via le système peuvent aussi mieux outiller les chercheurs et contribuer à accélérer le développement de nouvelles thérapies.
Selon Mikael Dolsten, président de la recherche et du développement de Pfizer, « nous devons saisir l’occasion de redéfinir notre façon de surveiller 24/7 des patients et de comprendre les résultats des thérapies en associant l’expertise scientifique, médicale et juridique de Pfizer à la capacité d’IBM à intégrer et interpréter les données complexes à travers des prismes complexes ».
Le groupe doit encore s’assurer qu’il a la capacité de fournir un système de mesure et d’analyse fiable et scalable qui pourrait être utilisé dans le cadre de programme clinique. Et ce pour au final accélérer potentiellement le développement de médicaments et processus d’approbation au niveau légal.
Traduit et adapté par la rédaction