MDM : Manutan consolide son catalogue et ses offres avec Stibo Systems
Le spécialiste de la distribution auprès des professionnels a souhaité uniformiser la création de son catalogue en Europe et consolider ses processus multicanal avec la solution Step de Stibo Systems. Aujourd’hui, l’outil sert aussi de référentiel produit.
Centraliser pour harmoniser. C’est en résumé ce qu’a entrepris Manutan, le spécialiste de la distribution de matériels auprès des professionnels lorsque la société a décidé d’utiliser pleinement les fonctions de référentiel de données (MDM – Master Data Management) de l’éditeur Stibo Systems.
Manutan, c’est avant tout un catalogue de 2 500 pages comportant pas moins de 50 000 références produits, adressées tant aux entreprises qu’aux collectivités. La société, qui existe depuis plus de 50 ans sur le marché français, a peu à peu étendu ses ramifications en Europe. Manutan affiche aujourd’hui une présence dans 19 pays européens, via 25 filiales. Ce maillage, qui s’est créé notamment à coups de rachats, a très vite contribué à modifier la structure organisationnelle du catalogue et de ses références. Et avec, la gouvernance de l’ensemble, y compris au niveau de l’IT. Car au final, il n’existait que peu de chevauchement entre les pays et donc peu d’harmonisation des offres au sein d’un groupe. Une lacune quand on a pour vocation de devenir un acteur européen. A chaque pays correspondait un catalogue.
Cet effort d’harmonisation a d’abord été mené au niveau de la création du catalogue de la société, qui forme l’épine dorsale de Manutan. En parallèle, le groupe, aux prises avec une mutation des modes de consommation de ses clients, a aussi dû mener une stratégie de commerce en ligne, afin de répondre aux besoins des entreprises.
C’est ainsi que Step est entré chez Manutan : d’abord par la porte de la publication du catalogue papier. Mais, « il s’agissait aussi de trouver un moyen pour mutualiser nos efforts et trouver une solution plus intégrée et plus simple », résume Marc Gillot, le responsable MDM chez Manutan. La société s’est alors penchée sur les fonctions de PIM (Product Information Management) inhérentes à Step, pour pouvoir uniformiser son offre et sa démarche.
Harmoniser les catalogues en Europe
Un premier projet d’harmonisation de l’offre a été mené dans les régions France (qui compte également l’Espagne et le Portugal) et Benelux (Allemagne, Belgique, Pays-Bas et Suisse). L’idée était donc de consolider les flux afin de proposer un catalogue unique pour ces 8 pays - seuls les textes diffèrent. « Tout cela a été mis en commun, explique encore Marc Gillot. Step a permis de détecter les doublons et aussi a aidé à classer et à aligner les produits ». A l’origine, le catalogue de la zone France comptait 10 000 produits et 20 000 pour le Benelux. Désormais, 90% des produits sont communs – contre 10% auparavant, note le responsable.
« Pour unifier les offres, on prend le meilleur des deux catalogues. Ce choix est lié au marketing produits », précise-t-il. Ce qui permet au final de proposer « une offre cohérente » sur ces pays européens.
Un référentiel pour alimenter l’ERP et la BI
De là, ajoute-t-il, Manutan s’est reposé sur cette démarche de consolidation pour étendre la publication des références vers la plateforme de eCommerce (WebSphere Commerce Server) de la société et d’assurer une approche multi-canale auprès de ses clients.
Lors d’un projet de migration de l’ERP de la société (vers Dynamics AX), Manutan s’est alors posé la question sur la mise en place d’une base de produits de référence. La société a capitalisé pour cela sur les fonctions de Step. « Aujourd’hui, on crée des articles dans Step, et on envoie cela vers l’ERP », souligne Marc Gillot. Si bien que Step est devenu la plateforme de référence qui alimente aujourd’hui les applications métiers de la société, telles que celles dédiées à la BI (MicroStrategy), l’entrepôt de données et l’ERP. Un ETL a été mis en place pour les charger.
Step prend également en charge la qualité des données, explique le responsable, via l’application de règles métiers pré-définies. Certaines opérations sont toutefois encore peu automatisées et restent entre les mains d’une équipe dédiée. Entre 3 à 4 personnes s’occupent actuellement de cela. Une fois les données validées, elles sont alors ré-injectées dans le référentiel.