Gulf Air analyse les sentiments de ses clients avec Hadoop
La compagnie aérienne utilise un Cloud privé et l’Open Source pour analyser les réseaux sociaux et mieux comprendre ce que pensent ses clients.
Gulf Air a mis en place un Cloud privé dont la vocation est de supporter un moteur Big Data qui analysera les sentiments de ses clients, à partir des réseaux sociaux.
La compagnie nationale du Bahreïn s’appuie sur Red Hat Enterprise Linux, Red Hat JBoss Enterprise Application Platform et Red Hat Storage comme fondation de son système Arabic Sentiment Analysis, qui contrôle les commentaires publiés sur les plateformes sociales. En clair, ce moteur prend en compte les posts, les analyse et crée des rapports sur ce que les clients racontent sur la Gulf Air.
La compagnie aérienne a pu déployer les applications Open Source sur sa propre infrastructure, limitant ainsi les coûts
Gulf Air, qui dispose 28 appareils desservant 39 villes dans 22 pays, a développé un outil d’analyse de sentiments en intégrant des technologies Big Data capable de prendre en compte des posts aussi bien rédigés en anglais qu’en arabe. Ces outils s’adossent à Hadoop, le tout distribué dans l’environnement de Cloud privé de la compagnie.
50 To de données
Cet environnement compte 200 serveurs qui motorisent une centaine d’applications cœur. Gulf Air stocke 50 teraoctets de données. L’équipe IT de la Gulf Air s’appuie aussi dessus pour mener une analyse plus détaillée de l’état du marché ainsi que les actions menées par la concurrence.
Pour Jassim Haji, le DSI de la compagnie, la compréhension des sentiments des clients est aujourd’hui devenu un outil clé pour le métier. « Nous souhaitons connaître les clients satisfaits par les services de Gulf Air, ceux qui ne le sont pas et pour quelle raison, et ce que peut faire la compagnie pour améliorer les services proposés à ses passagers », assure-t-il.
« La solution Big Data déployée est entièrement Open Source ; ce qui rime avec aucun frais de licences à payer. L’infrastructure sous-jacente repose elle-même sur une pile Open Source et des serveurs virtuels ; ce qui veut dire qu’aucun investissement en hardware n’était nécessaire », ajoute-t-il.
Traduit et adapté par la rédaction