Gestion financière : le Parlement européen passe à S/4HANA
Au terme d’un projet de trois ans, l’institution a remplacé ses anciens systèmes financiers pour améliorer sa visibilité comptable et budgétaire, tout en standardisant et automatisant ses processus d’approbation.
Le Parlement européen vient d’achever la migration de ses anciens outils de gestions financières vers l’ERP de nouvelle génération de SAP, S/4HANA. Le projet, débuté fin 2016, a été mené en partenariat avec Atos.
Le but était de remplacer et d’unifier les systèmes financiers de l’institution principalement composés de développements spécifiques.
Automatisation et meilleure visibilité
« S/4HANA est désormais l’un de nos principaux systèmes, [il] simplifie la charge administrative grâce à des flux d’approbation intégrés et [il] permet de remplacer des procédures auparavant manuelles », avance Didier Klethi, Directeur général de la DG FINS (Direction générale des finances) au Parlement européen.
Cette déclaration du directeur général souligne bien la volonté d’automatisation et de standardisation des processus. L’autre bénéfice du projet serait une bien meilleure ergonomie de l’outil pour les utilisateurs métiers.
Atos ajoute pour sa part que le passage à la brique de gestion financière et comptable l’ERP de SAP, qui s’appuie sur la base in-memory de l’éditeur allemand, devrait au final permettre une meilleure visibilité pour des prises de décision (budgets, finances et comptabilité des actifs) que l’on devine encore plus « data driven ».
S/4HANA sur site
Le projet, qui aura donc duré plus trois ans, a été mené de manière progressive et incrémentale pour « assurer une transition en douceur […] et éviter tout impact sur les opérations financières », dixit Atos.
Cette approche sera également appliquée pour l’évolution et la maintenance du système, ajoute l’ESN française.
Le communiqué officiel ajoute que le Parlement européen dispose à présent d’un S4/HANA « constamment à jour », ce qui « garantit la continuité des activités, la sécurité et la conformité aux réglementations – même lorsque celles-ci évoluent ».
Pas de cloud néanmoins, comme auraient pu le laisser penser ces formules. Contacté par LeMagIT, Atos confirme qu’il s’agit bien d’un déploiement sur site.