Du miel, du gin et du low-code : cocktail gagnant

British Honey Company, un producteur local anglais de gin et de miel, s’est adapté à la pandémie en s’appuyant sur FileMaker, la plateforme low-code de la filiale d’Apple Claris.

Michael Williams, PDG de British Honey Company, est un utilisateur de longue date de l’outil qui permet de créer des applications sans connaissances en langage de développement. « Je l’utilise depuis 1987. Et depuis que j’ai créé British Honey Company, FileMaker nous accompagne », confie-t-il.

Son entreprise a vu le jour en 2014 dans la région des Cotswolds, à une cinquantaine de kilomètres d’Oxford.

« Au tout début, l’apiculture n’était qu’un hobby, mais British Honey est vite devenu une petite entreprise apicole qui vendait son miel sous l’appellation Keepr’s. Puis nous nous sommes lancés dans la production d’alcool à base de miel en 2019 : nous avons fabriqué du gin, du bourbon, du rhum et de la vodka. Enfin, face au risque de pénurie pendant la pandémie, nous avons mobilisé nos capacités de distillerie pour fabriquer du gel hydroalcoolique ».

À chaque évolution, le low-code a permis à British Honey d’adapter ses outils et ses processus pour répondre aux demandes changeantes des clients, se félicite Michael Williams.

« L’apiculture n’est pas aussi simple qu’il y paraît. C’est une opération complexe qui demande une parfaite traçabilité et une visibilité totale sur chacune des étapes, de la récolte du miel à la ruche jusqu’à la mise en pot ». British Honey a donc décidé de développer un système collectif auquel peuvent avoir accès tous les apiculteurs. « Ce système nous permet de gérer toutes les étapes de production et de garantir la provenance de nos produits. Cela s’imposait, comme une évidence, compte tenu du développement de l’entreprise et de la complexité de la traçabilité ».

« Grâce au low code, nous avons créé une application sur mesure qui nous a permis de suivre les livraisons de nos gins. »

De la même manière, British Honey suit la production des spiritueux – de la ruche à la mise en bouteille. « Lorsque nous avons ouvert notre distillerie, FileMaker nous a permis de créer des logiciels sur mesure permettant de suivre à la trace les mouvements de notre gin à tous les stades de la production », explique Michael Williams. « Nous pouvons ainsi superviser le contrôle qualité et respecter les diverses normes et régulations de sécurité du secteur ».

À l’heure où l’économie reprend, Michael Williams envisage d’autres plans. « Au fil des ans, la demande pour les solutions low-code a fortement augmenté », observe-t-il. « La crise sanitaire a provoqué une hausse sans précédent des ventes en ligne, et nous pensons que cette tendance va se poursuivre au fur et à mesure que les restrictions seront levées. FileMaker jouera un rôle essentiel dans le développement de nos offres en ligne, en permettant par exemple une prise de commande plus fluide et des expériences personnalisées selon les clients ».

British Honey est en pleine expansion. Et son PDG a décidé de faire du low-code le pilier IT de toutes ses activités.

La société vient de racheter Union Distillers, fabricant d’environ 300 spiritueux artisanaux. « Depuis cette acquisition, nous installons FileMaker sur tous les systèmes d’Union Distillers », confie Michael Williams. « Et nous avons formé 80 % des utilisateurs en trois semaines ».

« Les plateformes low-code sont devenues incontournables pour les entreprises agiles qui ont besoin de s’adapter rapidement aux changements. »

Avec le low-code, les obstacles techniques à la création de solutions personnalisées en fonction d’objectifs métiers particuliers sont bien moindres qu’avec un développement traditionnel, avance Michael Williams. « Si vous avez quelques compétences techniques, vous pouvez développer une application ou un service personnalisé parfaitement adapté à vos besoins. Les plateformes low-code sont désormais essentielles, surtout pour les entreprises agiles qui ont besoin de s’adapter rapidement aux changements ».

« Avec FileMaker, nos équipes peuvent développer des programmes très rapidement, sans avoir à sous-traiter ni à embaucher des ingénieurs spécialisés très coûteux. Quand vous décidez de confier le développement à vos employés, vous économisez aussi du temps et de l’argent », se réjouit Michael Williams. « Nous sommes en mesure de réagir à la demande des clients, comme l’engouement de plus en plus fort pour les boissons à faible teneur en alcool ou les hard seltzers (des eaux pétillantes aromatisées et alcoolisées) ».

Les applications et les systèmes créés collent aujourd’hui au plus près aux procédures de British Honey pour servir ces nouveaux segments de marché. « Et nous prévoyons d’investir massivement dans de nouvelles idées innovantes avec le low-code », entrevoit déjà Michael Williams.