Claranet dynamise ses infrastructures avec les systèmes hyperconvergés de Nutanix
Le spécialiste de l’hébergement web a fait le choix dès 2013 des plates-formes hyperconvergées de Nutanix pour ses prestations d’hébergement. Il opère aujourd’hui près d’une centaine de nœuds Nutanix au sein de son infrastructure.
Claranet a choisi de s’appuyer sur les architectures hyperconvergées de Nutanix pour ses offres d’hébergement. L’hébergeur opérait historiquement des architectures virtualisées traditionnelles basées sur des serveurs Dell et Cisco reliés à du stockage SAN/NAS. « Ce modèle posait des problèmes d’anticipation de nos ventes. Il créait du risque et des problèmes d’investissement » explique Christophe Campet, le responsable avant vente de Claranet. « Le stockage traditionnel » ajoute-t-il, « posait des soucis de paliers par rapport à nos métiers. Il y a en effet des effets de seuil importants en termes d’investissement lorsque l’on doit ajouter une baie à l’infrastructure en place ».
Lorsque Nutanix est arrivé en France, nous étions sur le point de renouveler notre SAN. Nous avions commencé à étudier les différentes offres du marché et nous cherchions un fournisseur capable de nous fournir la ‘scalabilité’ que nous désirions, avec un support entreprise ».
Séduit par l’approche de Nutanix, qui venait tout juste de s’implanter en France, l’hébergeur a commencé par déployer 4 nœuds hyperconvergés du constructeur en 2013. Depuis, il n’a pas cessé de faire évoluer sa configuration. Aujourd’hui, Claranet exploite plus d’une centaine de nœuds Nutanix dans son infrastructure. Une partie est utilisée pour ses capacités propres d’hébergement mutualisé, l’autre partie appartient à ses clients et est opérée par l’hébergeur dans le cadre d’offres dédiées.
Une infrastructure plus agile et une administration simplifiée
L’adoption d’une architecture hyperconvergée a considérablement simplifié l’infrastructure de Claranet qui a pu se défaire d’une grande partie de son infrastructure SAN. « Nous disposions déjà d’un cœur de réseau 10 gigabit Ethernet Juniper et nous avons déployé du 10G partout dans le Datacenter. L’adoption de Nutanix a contribué à cette évolution. Dès la mise en service des premières plates-formes hyperconvergées, on a propagé le 10G à tous les réseaux », indique Christophe Campet.
Pour le responsable avant-vente de Claranet, « l’adoption de Nutanix a aussi eu un impact sur l’organisation des équipes. L’équipe virtualisation qui gérait la gestion de nos hyperviseurs a récupéré le stockage dans son périmètre. L’équipe stockage n’a plus la main sur le stockage Nutanix. Cela nous donne une grande souplesse. Ainsi, Il nous arrive de rajouter des nœuds lors de pics de charge, par exemple durant des phases de soldes, et de les supprimer par la suite. La plate-forme est adaptable à la hausse comme à la baisse. En fait, l’infrastructure est largement devenue un consommable : connecter un nœud Nutanix au cluster c’est relier deux ports Ethernet ».
Christophe Campet souligne aussi que l’utilisation de la technologie de Nutanix a permis de réduire les temps de déploiement pour les clients. « Il n’y a plus de zoning SAN, de provisioning complexe de volumes de stockage. Et globalement, le temps passé sur l’administration des plates-formes est réduit ».
Des performances à la hauteur des attentes de Claranet et de ses clients
Les plates-formes Nutanix proposent des mécanismes de réduction de données comme la déduplication ou la compression, mais Claranet a choisi de ne pas les mettre en œuvre. « Nous n’en avons tout simplement pas besoin », affirme Christophe Campet. « les workloads de nos clients n’utilisent pas beaucoup de stockage. Le trigger d’évolution pour nous est plutôt la quantité de mémoire vive ». De la même façon, Claranet se satisfait tout à fait de ses plates-formes Nutanix hybrides et ne voit pas d’intérêt pour l’instant à la mise en œuvre de plates-formes Nutanix 100 % Flash. « Notre métier est centré sur l’hébergement de workloads web. Nous avons des ratios SSD/disques SATA qui satisfont pleinement nos besoins. En fait, nous sommes même en surqualité sur le nombre d’IOPS, ce qui n’est pas pour déplaire à nos clients. Cela nous permet commercialement de nous engager sur des garanties d’IOPS, ce que nous ne pouvions pas faire avec nos plates-formes SAN traditionnelles ».
Fort de son expérience, Claranet pourrait-il envisager de faire marche arrière et de se tourner de nouveau vers des plates-formes traditionnelles ? « Par principe, nous ne nous interdisons rien », affirme Christophe Campet. Tout en indiquant que Claranet est aujourd’hui très satisfait du modèle Nutanix et que le principe de l’hyperconvergence ne sera sans doute pas remis en question tant que Nutanix continuera à optimiser ses plates-formes.
Il souligne enfin que Claranet s’intéresse de près à Acropolis, l’hyperviseur Nutanix dérivé de KVM. « Nous étudions Acropolis pour du VDI. Nous avons aussi racheté Typhon qui était un hébergeur 100 % KVM. Acropolis est intéressant dans ce contexte, car on peut proposer des choses plus automatisées et des éléments d’orchestration. Enfin, Acropolis peut aussi intéresser le secteur public du fait du caractère open source ».