Serverless : bien comprendre cette architecture applicative
Introduction
Le serverless computing correspond à une des nouvelles tendances émergentes de l'IT moderne placées sur le radar 2019 de Gartner. Il faut dire que la promesse de cette architecture logicielle a de quoi attirer l'attention : se dédouaner purement des problématiques d'infrastructure, de provisioning de ressources mais aussi - et c'est là un point capital - d'épargner les équipes d'exploitation des
douloureuses tâches de déploiement et de maintenance des applications en place. Du DevOps, qui crée une passerelle entre les développeurs et les ops, on passe au NoOps avec le serverless. Le code s'exécute, les ressources s'ajustent automatiquement, la facture est calculée selon les usages.
L'on comprend immédiatement que le terme même de serverless est sur-vendu. Car des serveurs, il en reste bien. Ils sont associés à des containers et des microservices qui apportent cette ultime flexibilité. Le « sans serveur » est justement là pour illustrer cette absence d'opération d'exploitation.
Comme toutes tendances émergentes, peu d'entreprises s'y sont risquées. Car le serverless, l'approche applicative à-la-fonction, rompt avec une habitude de développement. Apprivoiser le concept est un premier pas, mais maîtriser les outils et connaître le marché est le plus difficile.
Ce guide essentiel a justement pour objectif de vous aider à comprendre les concepts qui entourent le serverless, à s'interroger sur le bien-fondé de cette architecture, pour en fin de compte savoir si cette architecture est bien adaptée pour vous et votre entreprise.
1Comprendre le serverless-
Le serverless convient-il ?
Serverless : quelle approche retenir
En matière de serverless, il existe plusieurs voies et plateformes à emprunter pour adopter ce principe architectural. Cet article fait un rapide tour de piste. Lire la suite
Serverless : les pour et les contre
Le serverless apporte certes de nombreux avantages pour les développeurs, mais cela ne va pas sans compromis. Une compréhension globale est nécessaire, qui pour la plupart, fait encore défaut. Lire la suite
Serverless : ce qu'il faut considérer avant de se lancer
Le Serverless a certes attiré l'attention de nombreux développeurs. Mais il faut rester particulièrement attentif aux problèmes de portabilité. Lire la suite
Serverless : quels sont les cas d'usage les plus courants ?
Le serverless devient une option pour déployer les fonctions de ses applications, mais cela ne veut pas dire que cette architecture convient à toutes les solutions. Voici quelques exemples sur lesquels s’appuyer. Lire la suite
Le Serverless ne convient pas à toutes les applications
Même si les plateformes dites Serverless ont la capacité de réduire à la fois la complexité de l’infrastructure et les coûts, elles ne constituent pas la meilleure option pour certaines applications, comme celles exploitant les mécanismes du multi-cloud. Lire la suite
2Serverless et Faas-
Des applications découplées en fonctions
FaaS : bien comprendre les modèles de déploiements
Si le modèle Function-as-a-service attire les développeurs, le besoin de bonnes pratiques se fait encore sentir. Le modèle FaaS demande de bien comprendre les modèles de déploiements. Cet article fait le point. Lire la suite
Trois conseils pour démarrer avec le serverless et le FaaS
Pour développer une fonction serverless, un changement d’état d’esprit est nécessaire chez les développeurs. Ces trois conseils vous seront précieux pour créer une fonction avec Google Cloud Functions. Lire la suite
3Serverless et microservices-
Privilégier la granularité
Le tandem serverless – microservices : quels sont les bénéfices ?
Cet article montre que coupler le serverless aux microservices donne accès à certains avantages, notamment dans la gestion des processus métier et des applications. Lire la suite
Comment utiliser les microservices pour gérer le Serverless
Les applications monolitiques peuvent être trop lourdes pour migrer sur une architecture Serverless. Les microservices peuvent être d’une grande aide. Lire la suite
4Cas d'usage-
Vers le passage en production
CMA CGM brise les limites d'Oracle avec le NoSQL et le Serverless
Si le « legacy » de CMA CGM s'appuie sur de multiples bases Oracle, le NoSQL et plus particulièrement MongoDB monte en puissance dans le système d'information de l'armateur français. Lire la suite