Virtualisation mobile du poste de travail
La virtualisation mobile du poste de travail consiste en la fourniture d’une machine virtuelle exécutant des applications métiers, sur une tablette ou un smartphone.
La virtualisation mobile du poste de travail est souvent utilisée dans des secteurs économiques tels que la santé, combinant effectifs largement mobiles et fortes contraintes réglementaires. La machine virtuelle est gérée par les administrateurs IT, tandis que le terminal mobile est supervisé par un système de MDM, dans le cadre d’un programme de BYOD ou de COPE. Au lieu d’utiliser une application mobile, l’utilisateur final fournit les éléments d’authentification nécessaires pour lancer un client de virtualisation. Ce dernier utilise une connexion à Internet sécurisée pour demander la fourniture de la machine virtuelle à un serveur.
Pour l’utilisateur final, les applications logicielles de la machine virtuelle - ainsi que son système d’exploitation et les données associées aux applications - apparaissent comme si elles s’exécutaient sur le terminal mobile. En réalité, elles sont produites au sein d’un centre de calcul. Lorsque s’achève la session utilisateur, les applications cessent d’être disponibles et toutes les données sensibles de la session sont stockées dans le centre de calcul et effacées du terminal.
La virtualisation mobile du poste de travail ne répond pas seulement à des préoccupations de sécurité en cas de vol ou de perte du terminal. Elle fournit également à l’utilisateur les fonctionnalités complètes des applications concernées.
Cette approche n’est pas exempte de critiques. En particulier, tant que les applications patrimoniales n’ont pas été adaptées aux terminaux mobiles, des applications mobiles natives restent nécessaires. De fait, la plupart des applications métiers ont historiquement été conçues pour une utilisation à la souris, avec des menus contextuels ou encore des opérations de glisser-déposer qui peuvent être difficiles à réaliser - sinon impossibles - sur un terminal mobile.