L'essentiel sur Hitachi Content Platform (HCP)
La concurrence est âpre sur le marché du stockage objet entre acteurs établis et start-ups. En s’appuyant sur le récent Magic Quadrant de Gartner, LeMagIT fait un tour d’horizon des offres : aujourd’hui Hitachi Content Platform (HCP).
HCP est l’héritier en droite ligne des solutions d’Archivas, un éditeur racheté par le constructeur japonais en 2007. La plate-forme d’Hitachi se compose en fait de plusieurs composants dont HCP qui est le cœur de la plate-forme de stockage objet, HCP Anywhere, qui fournit des services avancés de partage et de synchronisation de fichiers au-dessus d’HCP et Hitachi Data Ingestor une appliance qui permet aux entreprises d’ingérer des données dans HCP via des protocoles NAS traditionnels.
HCP a beaucoup évolué au cours des dernières années. La dernière évolution de la plate-forme s’appuie sur une architecture de stockage distribuée à base de nœuds x86 standard (les nœuds HCP S10) et fait usage de techniques de codes à effacement pour assurer la sécurité des données. Il est possible via HCP de piloter de multiples clusters S10 (d’une capacité unitaire maximale de 18 Po) pour offrir ainsi des capacités de classe exascale.
Notons que HCP sait aussi consommer la capacité de stockage de baies traditionnelles pour ses propres besoins via les nœuds HCP 500.
L’une des forces de HCP est la robustesse de ses fonctions multitenant, ses capacités de réplication et de géo-réplication ainsi que son support du mode WORM pour les applications d’archivage. HCP dispose de sa propre API et supporte aussi les API S3 et Swift.
Le support de S3 sert d’ailleurs de base à l’intégration entre HCP et Hadoop. Hitachi ne supporte pas pour l’instant d’accès natif en mode SAN ou NAS sur HCP. En revanche, les passerelles HDI (Hitachi Data Ingestor) du constructeur permettent un accès via des protocoles NAS aux données contenues dans HCP.
Hitachi Content Platform (HCP) fait partie du Magic Quadrant du stockage objet et des acteurs des systèmes de fichiers en cluster vu par Gartner (source Gartner, octobre 2016) où il est catalogué comme « challenger ».