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Quatre conseils pour la migration vers Windows 10
Pour assurer une mise à niveau en douceur vers la dernière version du système d’exploitation client de Microsoft, il convient de tirer parti d'outils tels que Microsoft Management Console pour tester la compatibilité applicative.
La migration vers Windows 10 peut être source de confusion, tant pour le service informatique que pour les utilisateurs, obligeant les deux à changer certaines procédures et habitudes. Mais avec la fin imminente du support étendu de Windows 7 et de Windows 8, cette migration des postes de travail devient de plus en plus pressante. Il y a donc beaucoup à faire durant la phase de transition.
Une installation propre
La perte de données personnelles est l'une des principales préoccupations des utilisateurs concernant les mises à niveau du système d'exploitation. Qu'il s'agisse d'un dossier contenant des documents essentiels ou d'une simple photo servant d'économiseur d'écran, les utilisateurs veulent que leurs données soient transférées pendant le processus de migration.
Pour assurer la satisfaction des utilisateurs, une installation de mise à niveau, qui préserve les réglages et autres éléments de personnalisation, peut sembler l'option la plus simple. Las, des éléments malvenus, voire générateurs d’incompatibilités et d’instabilités peuvent s’inviter au passage.
L'alternative est une installation propre. Et elle ne manque pas d’avantages. Par exemple, elle permet à l'informatique de prendre un nouveau départ en matière de maintenance des postes de travail. Les problèmes persistants, tels que les instabilités de la version précédente du système d'exploitation, ont de bonnes chances de disparaître au passage. De quoi gagner du temps à plus long terme. Mais ce processus peut mettre en danger les données des utilisateurs. A moins de recourir à des solutions dédiées à la gestion de l’environnement de travail des utilisateurs et de leurs profils.
Anticiper les problèmes de compatibilité
La migration vers Windows 10 peut être source de problèmes de compatibilité. La configuration matérielle requise pour Windows 10 lui permet de supporter les machines fonctionnant sous Windows 8, mais cela ne garantit pas une compatibilité absolue. Par exemple, les pilotes de périphériques d'un ancien système d'exploitation et les anciens clients de réseau privé virtuel (VPN) peuvent ne pas être supportés.
Les applications qui s'exécutent sans problème sous Windows 7 et Windows 8 fonctionneront généralement bien sous Windows 10, mais ce n'est en aucun cas une garantie. Le service informatique doit faire l'inventaire des applications et tester la compatibilité de chacune. Si une application est incompatible avec Windows 10, il faudra envisager une alternative – ou un redéveloppement.
Tirer parti des objets de stratégie de groupe
Il convient d’appliquer de nouveaux paramètres d'accès et de configuration aux postes de travail après avoir terminé leur migration vers Windows 10. Les objets de stratégie de groupe sont essentiels pour reprendre le contrôle total des groupes d'utilisateurs.
L'éditeur de stratégies de groupe de la console d’administration de Microsoft permet de modifier les stratégies et d’enregistrer les modifications. Il est là possible de définir des groupes d'utilisateurs avec, pour chacun, des paramètres tels que l'inhibition des notifications de compte Microsoft, l'établissement des paramètres de connexion, des paramètres de verrouillage de l'écran et plus encore. Avec une image de référence, le processus est encore plus simple.
S'assurer que les postes soient à jour
Les mises à jour sont fréquemment différées pour des raisons d’administration comme pour maintenir la continuité de l’expérience utilisateur. Toutefois, lorsqu'il s'agit d'exécuter une migration par mise à niveau, il est préférable de renoncer à cette pratique et déployer toutes les mises à jour disponibles au préalable. Pour ceux qui exploitent des postes de travail sous Windows 8, cela comprend également le déploiement de toutes les mises à jour Windows 8.1.
Windows Analytics permet d’examiner le parc de postes de travail afin de s'assurer que chacun d'entre eux dispose de toutes les fonctionnalités et mises à jour nécessaires. De quoi éviter de demander aux utilisateurs de vérifier la version de Windows installée sur leur poste ou de devoir vérifier chacun manuellement à l'aide d'un outil de prise en main à distance.