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Pourquoi virtualiser Windows 10 ?
La virtualisation de Windows 10 peut apporter plusieurs avantages, jusqu’à simplifier considérablement les processus complets de déploiement et de gestion des correctifs.
Une fois que les DSI ont décidé de passer à Windows 10, se pose une question majeure : le déployer physiquement sur les postes de travail ou le virtualiser. Mais en matière de virtualisation des postes de travail, il n’y a pas de solution miracle. Il convient donc d’identifier les différents cas d’usage et d’adopter pour chacun l’approche la plus appropriée.
Pourquoi virtualiser Windows 10 ?
Les principaux bénéfices motivant la virtualisation de Windows 10 tournent autour du contrôle des risques et de l’amélioration des chances d’un déploiement réussi.
Le véritable défi, pour les administrateurs, est de construire une image Windows 10 qui fonctionne pour les utilisateurs. Mais une fois que les bonnes images ont été construites pour les différents cas d’usage, leur déploiement est relativement simple : il convient de positionner au bon endroit les ressources nécessaires selon les divisions ou les utilisateurs. Utiliser la virtualisation pour déployer des images Windows 10 permet de réduire les délais.
En outre, avec la virtualisation, les données de l’entreprise résident au cœur du centre de calcul. Cela peut s’avérer particulièrement bénéfique car les terminaux mobiles, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à leurs données de n’importe où, peuvent être volés. Avec la virtualisation, les données ne résident pas sur les terminaux, ce qui réduit les risques associés au vol ou à la perte des appareils.
En outre, une fois la virtualisation adoptée, il est plus aisé de remplacer rapidement un poste de travail par un autre. Les délais associés à un renouvellement sont réduits, mais si quelque chose se passe mal lors d’une mise à niveau, il est aisé de faire machine arrière.
Enfin, avec une bonne infrastructure de VDI, il est possible de tester les correctifs sans affecter la productivité des utilisateurs. Différentes versions d’une même image Windows 10 peuvent être utilisées en parallèle, permettant ainsi de déployer les mises à jour, mais aussi de revenir en arrière en cas d’incident. De quoi s’assurer qu’un correctif ne viendra pas perturber le bon fonctionnement des postes de travail.
Et ensuite ?
Une fois que la DSI a décidé d’opter pour la virtualisation dans le cadre de son déploiement Windows 10, il lui incombe d’identifier les cas d’usage pour déterminer où il est le plus pertinent d’y recourir. Il convient là de mettre tous les éléments sur la table pour comprendre comment la virtualisation affectera les différents secteurs de l’organisation.
Durant ce processus, les décisions de déploiement de Windows 10, les besoins techniques et les coûts associés, peuvent être déterminés précisément. Mais il faut garder la sécurité à l’esprit. Et l’équipe de sécurité informatique doit être associée aux discussions dès le début pour maximiser les chances d’un déploiement réussi.
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