Opter pour le VDI ou miser sur le DaaS ?
Besoin d’un petit nombre de postes de travail virtuels ? Ou besoins transitoires ? Voire manque de compétences VDI ? Le DaaS peut être une bonne réponse.
Les raisons ne manquent pas pour préférer le DaaS au VDI : coûts de départ plus restreints, maintenance IT réduite, disponibilité continue pour les utilisateurs, etc. Mais, dans certains cas, le VDI peut s’avérer plus pertinent. Comment savoir quand choisir une approche plutôt qu’une autre ?
Le DaaS permet d’acquérir des postes utilisateurs auprès d’un fournisseur, avec un délai très court, puis de les restituer. Cette flexibilité constitue un important bénéfice. Et l’entreprise ne paie, chaque mois, que pour les postes qu’elle utilise vraiment, ce qui est parfois pour répondre à des besoins transitoires : plutôt que d’avoir un stock d’équipements utilisés occasionnellement, il est possible de recourir au DaaS pour des exigences périodiques ou temporaires.
Accessoirement, il est possible d’activer des postes en mode Cloud dans le cadre d’une opération de reprise d’activité après sinistre. Ce qui offre bien plus de flexibilité aux utilisateurs en termes de lieu de travail et de terminaux à utiliser pour accéder à l’environnement de travail.
Quand utiliser le DaaS plutôt que le VDI
Mais le DaaS constitue également une option intéressante pour les entreprises souhaitant virtualiser leurs postes de travail tout en ne disposant des compétences nécessaires en interne : la location de postes DaaS permet d’éviter de construire une plateforme de VDI et de chercher à acquérir les compétences nécessaires à son exploitation, en externalisant ces opérations à son prestataire. Quelques clients légers, un serveur d’impression et une connexion à Internet peuvent alors suffire.
Le DaaS s’avère également un choix intéressant pour lisser dans le temps une croissance importante de son parc de postes de travail – physiques ou virtualisés dans le cadre d’un environnement VDI complet.
Et si toute l’infrastructure serveur a déjà été migrée dans un cloud privé opéré en sous-traitance par un prestataire, migrer également les postes de travail peut également être une option viable : la proximité des serveurs applicatifs et des serveurs pour les postes de travail virtuels permet de réduire la latence d’accès aux applications et peut améliorer l’expérience utilisateur.
Pourquoi préférer le VDI
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Le choix du VDI se fait surtout sur la base de questions d’échelles, de contrôle et de diversité. S’il s’agit de fournir 10 000 postes de travail, l’échelle d’un fournisseur de services DaaS, il est économiquement viable de concevoir, déployer et optimiser sa propre infrastructure virtualisée : cela permet de récupérer toutes les économies d’échelle envisageables, pour une offre in fine plus compétitive que celle d’une tiers.
Le contrôle a toujours été un point clé dans l’adoption du Cloud. Les contraintes réglementaires rendent le Cloud inapproprié pour certaines activités. Et lorsque plusieurs réglementations s’entremêlent, trouver un fournisseur DaaS répondant à l’ensemble peut s’avérer vite impossible.
En outre, les services Cloud sont assortis de configurations standardisées. Généralement, il n’est pas possible de commander une configuration DaaS sur mesure. A l’inverse, le VDI permet toutes les configurations imaginables.
Pourquoi pas les deux… ou aucun
Certains choisiront vraisemblablement non pas DaaS ou VDI, mais les deux. Par exemple pour s’appuyer sur une infrastructure VDI interne pour les collaborateurs permanents de l’entreprise, et sur un service DaaS pour les recrues de temporaires.
En outre, certaines activités peuvent avoir besoin d’un environnement DaaS spécialisé, pour des questions technologiques ou réglementaires, quand les autres pourront utiliser l’environnement VDI du reste de l’organisation. C’est particulièrement vrai pour les grandes organisations aux métiers très variés.
D’ailleurs, les produits VDI commencent à supporter cette diversité, pouvant orienter les utilisateurs, à l’ouverture de session, non pas vers l’architecture VDI interne, mais un service DaaS. Celui-ci est alors appréhendé comme un simple composant de l’ensemble de l’infrastructure.
Mais tout cela n’empêchera pas certaines entreprises de continuer de vouloir traiter l’environnement utilisateurs de manière traditionnelle, avec des postes de travail physiques où sont déployées directement les applications. Quitte à recourir à une solution de virtualisation des applications pour en simplifier l’administration.
Adapté de l’anglais.