MBaaS et les outils de reconstruction applicative simplifient les développements
Une fois que les développeurs ont déterminé quel type d'applications ils veulent faire, ils peuvent se concentrer sur la recherche du bon service MBaaS et sur les outils de reconstruction applicative pour réduire leurs efforts.
Les outils promettant de simplifier le développement d’applications mobiles ne manquent pas. Le bon produit de backend mobile en mode Cloud (MBaaS, Mobile Backend as a Service) ou de reconstruction applicative peut aider à gagner du temps pour les développeurs et les administrateurs. Ils peuvent alors porter leur attention sur d’autres projets.
Les bénéfices du MBaaS
Les backend qui supportent les applications mobiles sont aussi importants que l’utilisabilité et les performances de celles-ci. L’infrastructure de backend permet aux applications de fonctionner, met à disposition les données, et assure qu’elles sont correctement protégées. Construire des systèmes de backend pour supporter des applications mobiles peut être complexe et fortement consommateur de ressources.
Pour cela, de nombreuses organisations se tournent vers les outils de MBaaS, qui s’appuient sur le Cloud pour fournir aux applications mobiles des ressources telles que stockage, bases de données ou serveurs. Cela peut faire gagner des mois de développement et permet de se concentrer sur la partie de l’application exposée à l’utilisateur. De quoi accélérer le lancement de l’application, tout en consacrant plus d’efforts à l’expérience utilisateur.
De tels services s’appuient sur des API et des kits de développement qui assurent la connexion des applications avec les services de backend requis. De quoi unifier au passage les efforts de développement entre plateformes multiples, tout en profitant d’un jeu de services communs, comme la géolocalisation, les notifications en mode push, ou encore l’authentification des utilisateurs.
Parse comptait parmi les produits MBaaS populaires. Ce service gratuit, connu pour être facile à utiliser, n’offrait pas seulement des API de référence pour iOS et Android, mais également pour des langages et systèmes tels que macOS, JavaScript, PHP, Unity, .Net et Xamarin.
Mais sa fermeture, fin janvier dernier, a poussé de nombreuses entreprises à reprendre leurs projets. Des alternatives sont toutefois disponibles, comme Kinvey, Kumulos, Appcelerator Cloud, StackMob, et Applicasa.
Des outils de reconstruction applicative à essayer
Les entreprises peuvent également se tourner vers la reconstruction applicative pour proposer des applications mobiles. Cette technique s’appuie sur la virtualisation, les protocoles de déport d’affichage et les technologies Web pour apporter des applications patrimoniales sur des terminaux mobiles.
La reconstruction applicative ne requiert pas d’accès au code source, ni d’expertise de développement : elle ne nécessite que des opérations isolées de point-and-click. Ces applications ne sont pas comparables aux applications mobiles natives, en termes d’expérience utilisateur. Mais elles constituent une alternative remarquable dans les cas où il n’est pas possible de justifier coûts et ressources nécessaires pour fournir des applications mobiles natives.
La reconstruction applicative peut être utile pour toutes les applications patrimoniales nécessitant un passage à la mobilité. Mais elle peut aussi s’appliquer à des applications plus récentes pour lesquelles l’éventail fonctionnel offert par des applications mobiles natives n’est pas nécessaire.
Et bien sûr, la reconstruction applicative peut être vue comme une solution temporaire, lorsque l’entreprise prévoit de déployer outils et systèmes devant supporter des applications mobiles. Mais plus tard.
Les outils de reconstruction applicative sont disponibles en mode cloud comme en local. L’un des plus remarquables par ces derniers est celui de PowWow. Il utilise une session RDP pour capturer l’application et en disséquer les composant, avant de recomposer l’interface graphique en HTML5 pour la délivrer sur n’importe quel navigateur compatible.
Début 2017, PowWow a étendu son offre avec le rachat de StarMobile. Celui-ci permettait de transformer les applications Windows, Cloud, à façon ou en mode Web. Il utilisait son propre protocole pour assurer l’abstraction de l’interface et l’adapter à une utilisation mobile, sans apporter de changements au programme sous-jacent.
Capriza propose ses services en mode Cloud. Capriza était l’un des premiers à se lancer dans le domaine de la reconstruction applicative, mais il ne fonctionne qu’avec les applications Web : il utilise un navigateur Web virtuel pour intercepter l’application Web d’origine ; le rendu est assuré dans ses serveurs puis transmis en HTML5 aux terminaux iOS et Android.