Les microservices conviennent-ils à la mobilité ?
Les microservices apportent de la flexibilité aux développeurs, mais devraient-il utiliser ce mode d’architecture pour le développement mobile ? L’expert Matthew David donne son avis.
La clé pour développer de meilleurs services mobiles est peut-être cachée dans les microservices. Dans cet article, nous passons en vue les fondamentaux des microservices et expliquons comment ils peuvent jouer un rôle central dans la mobilité.
Le modèle en matière de fourniture d’applications mobiles repose sur 4 couches : l’interface client, les services réseaux, les APIs et les systèmes internes. Chaque couche peut être cachée via une couche d’abstraction et ajustée pour les clients mobiles.
En résumé, un microservice est une API avec une tâche très spécifique. A l’inverse des APIs complexes, comme celle de Google Maps, un microservice est un petit service qui n’a qu’un objectif : s’appuyer sur une collection de microservices pour, ensemble, former une solution.
En termes de développement, on connait la programmation objet, un modèle axé sur les objets et les données au lieu des actions et de la logique. Les microservices offrent un concept identique pour les APIs. Chaque service étant une fonction unique.
Pour bâtir une architecture de microservices, il convient de suivre les étapes suivantes :
- Enquêter. Quels sont les enjeux et les besoins côté métiers. Il s’agit de segmenter les différents besoins, chaque segment correspondant à une partie du problème de l’entreprise. Chaque section peut ainsi être représentée par un ou plusieurs microservices.
- Eviter les APIs trop vastes. Si le microservice devient trop compliqué, c’est qu’il dispose d’un champ fonctionnel trop étendu.
Au final, l’objectif est de disposer d’une série de services qui peuvent se conjuguer afin de répondre aux processus en cours et futurs de l’entreprise. Les fondamentaux sont assez proches des activités de l’entreprise. Il peut y avoir plusieurs types de personnes, des situations et des systèmes différents à interconnecter. Il faut définir chaque scenario métier et examiner si vous avez à disposition le bon microservice pour résoudre le problème.
Mais attention : les entreprises doivent résister à la tentation d’étendre une API existante pour résoudre un nouveau problème. Avec une série de 30 microservices, vous pouvez répondre à des centaines de processus métier.
La puissance d’une architecture de microservices ? Vous pouvez tout miser sur la rapidité, pour lancer de nouveaux outils métiers. Un microservice doit conserver sa petite taille pour être efficace, et pour faciliter sa maintenance. Au lieu d’avoir à gérer de longue APIs très verbeuse, un microservice peut être mis à jour et déployer lors de très courtes itérations.
Ainsi, ils devraient bien être au cœur du développement d’applications mobiles.
Traduit et adapté par la rédaction