Comment minimiser les coûts d’un projet VDI
Le coût d’un projet VDI n’est pas forcément aussi élevé que beaucoup le pensent. Et cela en grande partie grâce aux nouvelles méthodes de stockage et aux infrastructures hyperconvergées.
Depuis presque aussi longtemps que le VDI existe, son coût s’est avéré dissuasif. Dans les premières années de VDI, les coûts pourraient être effectivement prohibitifs. Le stockage partagé, en raison des besoins du VDI en ressources disque et en entrées/sorties, pouvait être très coûteux. Et certaines contraintes floues de licences n’ont pas manqué d’augmenter le potentiel de surconsommation.
Comme pour la plupart des technologies, cependant, de nouvelles améliorations ont réduit les coûts du VDI. Le thin provisioning, qui limite le stockage perdu en allouant de l’espace en fonction des besoins réels à un instant donné, et les clones liés, qui permettent aux machines virtuelles de partager des images, réduisent considérablement les investissements liés au stockage partagé. Et c’est sans compter avec les réseaux de stockage virtuels qui permettent aux organisations d’utiliser leur stockage existant avec le VDI, en présentant les ressources de stockage local comme du stockage partagé.
Mais cela ne veut pas dire que le travail initial nécessaire pour réaliser un déploiement VDI flexible, performant et abordable est nul. Par exemple, un déploiement relativement modeste de 100 postes de travail virtuels pourrait encore représenter plus de 200 000 $ d’investissement initial, en tenant compte du prix du matériel et des licences de Windows. Mais les coûts du VDI ne sont pas aussi imposants si l’on prend la bonne approche.
L’infrastructure hyperconvergée aide
L’infrastructure hyperconvergée (HCI) peut réduire considérablement les coûts initiaux du VDI. Les systèmes HCI non seulement abaissent le Capex, car ils peuvent être configurés en quelques heures ou jours, mais ils réduisent également les coûts opérationnels après la mise en œuvre initiale.
La conception est également beaucoup plus simple, car les environnements HCI combinent ressources de calcul, de stockage et de réseau. En outre, les infrastructures hyperconvergées peuvent augmenter les performances des postes de travail virtuels pour les utilisateurs finaux, car les besoins de transit des données sont considérablement plus limités qu’avec un environnement de stockage traditionnel.
D’autres moyens de réduire les coûts du VDI
Les clients VDI coûtent toujours de l’argent, mais si les professionnels de l’informatique réutilisent les postes de travail les plus anciens qui ne peuvent plus gérer les applications de bureau modernes, ils peuvent réduire leurs coûts.
D’autres options de réduction des coûts comprennent l’abandon de Windows au profit de postes de travail virtuels Linux. C’est beaucoup plus simple aujourd’hui, car les logiciels open source de productivité, tel que LibreOffice, se sont considérablement améliorés. En outre, de nombreux développeurs écrivent des applications métiers modernes pour qu’elles soient aussi agnostiques que possible, la gestion côté client se faisant via un navigateur Web.
Même si Linux est beaucoup moins onéreux que Windows, l’informatique le conteste souvent parce que la plupart des applications métiers nécessitent Windows. Quoiqu’il est souvent possible de contourner cette limitation en fournissant une application métier patrimoniale s’exécutant de manière transparente sur un serveur.
Comment le DaaS réduit les coûts initiaux
Les professionnels de l’informatique qui veulent limiter l’investissement initial peuvent se tourner vers les offres de poste de travail en mode service (DaaS). Avec celles-ci, un fournisseur de services cloud opère l’infrastructure nécessaire à la production des postes de travail virtuels, et l’entreprise paie simplement mensuellement pour le service rendu. Toutefois, les frais d’abonnement s’ajoutent rapidement et peuvent compenser les économies initiales réalisées par la sous-traitance de l’infrastructure.
Le DaaS constitue une excellente option pour les DSI à la recherche d’un moyen rapide et simple d’étendre leurs capacités. Une entreprise qui doit embaucher des employés supplémentaires de façon saisonnière et, en conséquence, a besoin de plus de postes de travail sur une base temporaire, par exemple, peut se tourner vers le DaaS pour ajouter les ressources dont elle a besoin pour une période déterminée.
Le DaaS peut même aider à la reprise après sinistre, car il permet à IT de décharger les ressources de sauvegarde dont il a besoin. La capacité à fournir des postes de travail là où il y a une connectivité, sur n’importe quel terminal, sans investissement initial important, est indéniablement attrayante.