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Comment envisager le passage au VDI en mode Cloud
Les DSI ne devraient pas avoir peur de déporter leurs déploiements VDI dans le Cloud. Tant qu’ils continuent de penser d’abord à leurs utilisateurs et responsables métiers, cela peut être un succès.
De nombreux professionnels de l’IT tombent dans un piège psychologique consistant à penser que puisqu’ils ont toujours fait certaines choses d’une certaine manière, cela signifie qu’ils le faisaient bien.
C’est un état d’esprit dangereux, en particulier dans le monde de l’IT. Il est important de conserver un esprit ouvert, et de consacrer un temps, certes précieux, à comprendre ce que cela signifie de s’engager dans la voie du Cloud. Et de réfléchir à la manière dont le VDI en mode Cloud, ou DaaS (Desktop-as-a-Service) peut changer la donne en termes de sécurité, de redondance, et même de haute disponibilité.
Peu importe d’ailleurs où l’on en est vis-à-vis du VDI ; il est crucial de comprendre ce qui compte lors de la mise en œuvre de sa mise en œuvre en mode Cloud.
Pourquoi choisir le VDI en mode Cloud
Les professionnels de l’IT peuvent s’intéresser au DaaS pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le VDI en mode Cloud permet aux utilisateurs d’accéder à leurs postes de travail en cas de sinistre affectant leur organisation : l’infrastructure abritant les postes de travail se trouve dans un endroit distinct.
Et l’IT n’a pas non plus à supporter d’importants investissements initiaux pour une infrastructure VDI : le fournisseur de service dispose déjà de ce qui est nécessaire. Et c’est lui qui assume de nombreuses tâches de maintenance, à commencer par les mises à jour de sécurité.
Un changement d’état d’esprit
Le refus du changement risque de laisser l’entreprise vulnérable à d’éventuelles défaillances ou d’en faire une cible de choix pour les attaquants. Les responsables IT doivent identifier un champion au sein de l’organisation et l’emmener sur la voie du VDI dans le Cloud. Ce partenaire interne devra être associé au processus de décision pour aider l’IT à sélectionner la bonne plateforme. De quoi renforcer les chances de réussite du projet.
Dans ce processus, l’IT doit déterminer le périmètre du projet : tous les postes de travail, ou seulement quelques-uns. Et il est important de quantifier précisément ses besoins pour éviter de trop dépenser. Mais attention à ne pas voir trop juste non plus : les utilisateurs pourraient ne pas être en mesure de travailler parce que leurs postes seraient trop lents.
Des considérations clés
Il y a quatre choses à garder à l’esprit lorsque l’on envisage le passage au DaaS. Et cela commence par la compréhension de la manière dont les utilisateurs travaillent avec les outils qui leurs sont mis à disposition. Il est important de comprendre quelques fonctions et caractéristiques ils attendent, s’ils veulent disposer d’une plateforme qui ressemble à ce qu’ils ont déjà où s’ils accepteraient une direction totalement nouvelle.
Certains utilisateurs peuvent accepter une interruption temporaire de service durant la migration, tandis que d’autres s’attendent à une expérience transparente qui n’affecte pas leurs workflows.
Mais il est également important de comprendre les méandres techniques de l’environnement existant pour mesurer ce qui nécessaire pour accompagner les métiers durant et après la transition. Chaque environnement a ses spécificités, avec notamment des applications susceptibles de ne pas fonctionner avec le DaaS. Dès lors, toutes les configurations existantes doivent être documentées.
A l’heure du choix
Un nombre croissant d’acteurs s’essaient au DaaS, qu’il s’agisse de Citrix, VMware, Amazon, ou encore OVH. Mais toutes les offres ne se valent pas, et certaines sont plus matures que d’autres. Il convient donc de se penser sur chacune d’entre elles et de les comparer à ses besoins. Et si des changements dans les habitudes de travail des utilisateurs sont à attendre, il convient de mettre en place des sessions de formation appropriées.
Mais à l’heure du choix, il est important de savoir quelles sont les options techniques disponibles : stockage flash, processeurs graphiques dédiés, etc. Certains utilisateurs qui travaillent avec des applications fortement consommatrices de ressources graphiques auront besoin de ces technologies pour continuer à faire leur travail. Stockage flash et GPU contribuent considérablement à la réussite des projets VDI, sur site comme en mode Cloud.
Enfin, tout au long du processus, il faut maintenir la communication avec les responsables métiers. Car parfois, certains peuvent être tentés de lancer des déploiements en mode Cloud sans en parler à l’IT… Et cela ne va pas sans créer une multitude de complications techniques qui auraient pu être évitées avec un simple dialogue.