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Administration des terminaux Apple : l’essentiel sur SimpleMDM
Les grosses suites d’administration de la mobilité d’entreprise ne correspondent pas forcément aux besoins de tous. Un éditeur modeste comme celui de SimpleMDM peut tout à fait répondre à ceux de certains.
SimpleMDM propose un service d’administration de terminaux mobiles signés Apple. Taylor Boyko, son Pdg, l’a fondé en 2011 à Portland, en commençant par proposer un service gratuit basé sur le cloud et orienté vers le marché d’entrée de gamme. Pour Boyko, il s’agissait de faire un essai pour avoir une meilleure idée de ce que recherchent les petites et moyennes entreprises dans le domaine du MDM.
SimpleMDM a commencé comme une solution de MDM centrée sur l’écosystème Apple, et le reste. Après avoir répondu aux besoins des PME, l’éditeur a connu une croissance en 2014 et s’est attiré l’attention d’organisations de plus grande taille. Après avoir déterminé que le service pouvait supporter le passage à l’échelle pour assurer l’administration des milliers de périphériques dont peuvent disposer les entreprises de taille intermédiaire, SimpleMDM a commencé à s’ouvrir à ce type d’organisations.
La tarification proposée par le service est simple : après une période d’essai gratuite, le service est facturé 3 $ par appareil et par mois, ou 2,50 $ par appareil et par mois pour les forfaits annuels. Mais des remises pour les grands déploiements sont proposées. SimpleMDM fonctionne avec le programme DEP d'Apple, ainsi qu'avec son programme d'achat en volume et ses anciens codes de bons d’achat.
Quel marché vise SimpleMDM ?
Dans une « industrie de géants », SimpleMDM vise à fournir une solution de MDM facile à utiliser que les organisations de toutes tailles peuvent s’approprier et mettre en œuvre. Les appareils macOS et iOS sont supportés, mais pas Windows ni Android. Taylor Boyko n’exclue pas une ouverture, mais celle-ci n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. Il préfère fournir une excellente solution de MDM pour le monde Apple, plutôt que risquer de diluer son efficacité en ajoutant le support d'autres systèmes d’exploitation. Accessoirement, la plateforme SimpleMDM propose une API sur laquelle les clients peuvent construire. Puisqu'ils n'offrent qu'une solution MDM pour les systèmes d'exploitation Apple, ils ont travaillé pour s'assurer que leur produit fonctionne avec d'autres logiciels d'autres fournisseurs. La plate-forme SimpleMDM elle-même dispose d'une API REST Json pour permettre des travaux d’intégration.
L'objectif de Taylor Boyko est de fournir à la communauté ce dont elle a besoin d'une solution de MDM pour produits Apple. Il n’est donc pas question d’ajouter des fonctions comme l’on coche des cases, mais plutôt de s’inscrire dans la perspective de l’utilisateur : « si c’était notre déploiement, comment ferions-nous ? »
Réflexions sur l'industrie du MDM
SimpleMDM risque toutefois de ne pas répondre aux besoins de sécurité les plus stricts. Ainsi, Taylor Boyko ne souhaite pas aller dans une direction qui conduise à contraindre l’utilisateur dans l’usage de son terminal personnel – notamment dans le cadre d’un programme de BYOD. D’ailleurs, SimpleMDM ne propose pas de fonctionnalités de MAM. Et Taylor Boyko souligne que ses clients n’attendent pas de lui qu’il propose une solution d’EMM complète.
Taylor Boyko voit aujourd’hui le monde du MDM comme une industrie qui évolue rapidement, en pleine mutation, quelque chose qui est notamment poussé par Apple du fait de ses efforts en matière de sécurité. Il y voit une opportunité pour les petits fournisseurs comme SimpleMDM, d'être des alternatives attrayantes aux grands fournisseurs de MDM.