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Le nouveau Windows Server sera lancé fin septembre lors d'Ignite

La nouvelle mouture de Windows Server, baptisée Windows Server 1709, sera lancée fin septembre 2017. Outre ses améliorations techniques, cette nouvelle mouture introduira un nouveau rythme de mise à jour semestriel accessible aux clients sous software Assurance.

Microsoft devrait officialiser le lancement de la dernière version de son OS Windows Server, qui porte le numéro de Build 1709, lors de sa conférence Ignite, qui s’ouvrira à Orlando en Floride le 25 septembre prochain. Le numéro de la build s’aligne sur des pratiques déjà communes dans le monde Linux puisque le 17 correspond à l’année 2017 et le 09 au mois de septembre.

Cette nouvelle version majeure de l’OS serveur de Microsoft devrait largement renforcer le support des conteneurs Docker par Windows et changer aussi en profondeur la façon dont Microsoft délivre les versions compactes de son OS.

Un OS optimisé pour les conteneurs

Ainsi, à partir de la build 1709, la déclinaison Nano Server de Windows ne sera disponible que sous forme d’image de conteneur. Il faudra à minima installer une version serveur Core de Windows Server, afin de déployer Nano Server sous forme de conteneur. Selon Microsoft, le nouveau Nano Server a été optimisé pour l’exécution d’applications .NET Core et est encore plus compact que la version de Nano Server conçue lors du lancement de Windows Server 2016. Une des explications est que Windows PowerShell (désormais en v 6.0), .NET Core (en v 2.0), et WMI ne sont plus inclus par défaut dans Nano Server, mais il sera possible de les ajouter lors que la construction du conteneur. Il sera aussi possible de faire fonctionner des conteneurs Nano Server sur Windows IoT Core. Notons également que Nano Server supporte désormais le montage de volumes SMB 3.0.

Du côté de Windows Server lui-même, de nombreuses améliorations sont apportées par la build 1709. On peut par exemple citer  le support des réseaux virtuels chiffrés, le support de la déduplication pour les volumes formatés avec ReFS, le support de la mémoire persistante par Storage Spaces et par Hyper-V (le stockage persistant peut-être exposé aux VM via un pilote vPMEM), ainsi que l’extension des « Shielded VMs » aux machines virtuelles Linux. Windows Server 1709 inclura également le support du Windows Subsystem for Linux. Ce sous-système permet de convertir à la volée les Syscall Linux vers leur équivalent Windows. Il s’accompagne d’une implémentation du user-mode Ubuntu, ce qui permet d’utiliser l’ensemble des outils et scripts conçus pour Linux sur Windows. L’une des applications évidentes est le pilotage d’environnements de conteneurs avec les mêmes scripts que sous Linux.

Un nouveau rythme de mise à jour semestriel

La principale nouveauté apportée par Windows Server Build 1709 ne sera toutefois pas technique, mais « commerciale ». Désormais, les entreprises pourront choisir entre deux modes de support pour l’OS, un mode traditionnel dit Long-Term Servicing Channel (LTSC) et un mode offrant des mises à jour plus fréquentes, dit Semi-Annual Channel. 

Avec le mode Long-Term Servicing Channel, une version de Windows est supportée pendant 5 ans, auxquels s’ajoutent 5 années additionnelles de support étendu. Une mise à jour majeure de l’OS est proposée tous les 2 à 3 ans.

Pour les clients qui veulent un rythme plus rapide de mise à jour afin profiter des dernières innovations, Microsoft proposera aussi le mode Semi-annual Channel. Réservé aux clients ayant souscrit le support Software Assurance, ce mode proposera une nouvelle mouture de Windows Server tous les six mois. Chaque version ne sera supportée que durant 18 mois. Selon Microsoft, ce second mode vise en particulier les entreprises désireuses de profiter des dernières technologies et notamment des dernières innovations en matière de déploiement de conteneurs.

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