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GridGain ajoute le stockage persistant sur disque à sa plateforme In-Memory
Une option Persistent Store transforme GridGain en une plateforme SQL transactionnelle, distribuée et autonome. Seules les données utilisateurs sont portées en mémoire.
Du In-Memory au stockage persistant sur disque, il n’y a qu’un pas que GridGain a finalement décidé de franchir. Dans la version 8.1 de sa plateforme, la dernière en date, la société californienne a ajouté une fonction de stockage persistant de données sur disque (nommée Persistent Store) qui permet de transformer GridGain en une plateforme SQL transactionnelle autonome – et toujours distribuée.
Pour mémoire, GridGain est en fait la société commerciale derrière le projet Open Source Ignite, hébergé par la fondation Apache. La société en est d’ailleurs l’instigateur principal. Elle a bâti sur Ignite une offre commerciale, composée de services et de support, synthétisés dans deux éditions Professional et Ultimate. L’option Persistent Store est également présente dans Ignite.
Ignite – et donc GridGain – est en fait une plateforme In-Memory et distribuée de gestion de données qui a la particularité de se placer aux dessus de support plus classiques, comme Hadoop, NoSQL ou encore des bases relationnelles. Son principe est de pouvoir monter toutes les données mémoires afin d’accélérer les traitements, qu’ils soient analytiques ou transactionnels. Le tout est contrôlé par une API unique qui permet de connecter les applications à la technologie.
Avec une option de stockage persistant, GridGain veut apparaître sur les radars des entreprises ayant la volonté de monter des architectures à base de containers, par exemple, qui pourront exploiter à la fois la dimension In-Memory et stockage persistant pour stocker les données des containers.
Car si, comme le précise GridGain, une fois l’option Persistent Store activée, GridGain devient une base transactionnelle SQL distribuée autonomes, toutes les données ne sont pas toutes placées sur disque ou en mémoire. La société prône davantage un modèle hybride disque/In-Memory, où seules certaines données sont accessibles sur disque : les indexes SQL et les données critiques. GridGain peut ainsi être pleinement opérationnel depuis le disque. GridGain monte en mémoire seules les données définies par l’utilisateur et celle liées à des caractéristiques temporelles.
Cette couche de stockage sur disque peut être déployée sur des disques rotatifs classiques, des SSD, Flash, 3D Xpoint, ou sur « des technologies de stockage équivalentes », résume GridGain dans un communiqué.
Plus près de SQL
Outre cette option, cette version 8.1 rapproche également un peu plus la plateforme du standard SQL. GridGain est certes nativement ACID – comme nous l’avait expliqué son CEO -, et supporte également des bribes de SQL. Mais désormais, la plateforme supporte également les DDL (Data Definition Language), un standard SQL qui permet de définir des tables et des indexes d’une base relationnelle. La version 8.1 permet de gérer le cache et les schémas. « Cela permet de se connecter à GridGain via des drivers JDBS ou ODBC et de configurer le cluster avec des commandes DDL », résume la société.