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Sécurité : des dépenses appelées à continuer de progresser
Selon IDC, près de 82 Md$ devraient être consacrés cette année à la sécurité des systèmes d’information et des données. Un chiffre qui devrait gonfler de plus d’un quart à l’horizon 2020.
Le marché de la sécurité informatique se porte bien, voire très bien pour certains segments. Selon IDC, il devrait représenter 81,1 Md$ cette année, soit 8,2 % de mieux qu’en 2016, et flirter avec les 105 Md$ en 2020. Les secteurs de la banque, de la fabrication unitaire, et les administrations publiques devraient être les plus gros consommateurs, comptant pour 30 % des dépenses de sécurité informatique cette année. Viennent ensuite les traitements industriels, les services professionnels et les télécommunications qui devraient chacun représenter 5 Md$ de dépenses en 2017. Mais le secteur des utilités devrait également augmenter ses investissement en sécurité informatique d’ici à 2020. Les contraintes réglementaires imposées à certains acteurs de ce domaine n’y sont peut-être pas pour rien.
Angela Vacca, responsable de recherche chez IDC, souligne que « les organisations européennes montrent un effort tout particulier sur la sécurité des données, du Cloud et de la mobilité. Dans ce contexte, le GDPR va pousser les projets liés à la conformité, en 2017 et 2018, jusqu’à ce que les entreprises aient trouvé un moyen économique et élastique de gérer leurs données ». Et si le secteur bancaire est appelé à rester le marché le plus important, ceux des utilités, des services professionnels et des organismes de santé devraient renforcer sensiblement leurs dépenses.
L’an passé, c’est la sécurité réseau qui s’est taillée la part du lion, avec plus de 18 % des dépenses, devant les services de sécurité managés (17,2 %), la protection des points de terminaison (13,1 %), les services d’intégration (11,5 %), et les services de conseil (8,9 %). Mais IDC estime que les catégories promises aux plus fortes croissances jusqu’en 2020 sont les logiciels d’évaluation des vulnérabilités des terminaux, ceux d’évaluation des vulnérabilités logicielles, les services de sécurité managés, l’analyse comportementale, et les appliances de gestion unifiée des menaces.