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L’accès mobile aux applications et postes virtuels se démocratise
Des écrans plus grands et une meilleure connectivité, notamment avec la 4G, sont les principales raisons pour lesquelles le VDI sur terminal mobile devient plus réaliste que jamais.
Les applications et postes de travail virtuels sont monnaie courante dans de nombreuses organisations, mais la technologie a du mal à se répandre parmi les utilisateurs mobiles. Les premiers écrans de smartphones étaient petits et n’offraient donc pas un accès confortable aux postes de travail virtuels : il fallait constamment faire défiler l'écran.
Mais les temps ont changé, grâce à l’arrivée de plus grands téléphones, des tablettes, ainsi que la fourniture de ressources virtuelles directement par le navigateur Web - sans parler des clients légers et zéro mobiles. Désormais, l’accès aux bureaux et applications virtuels en mobilité sont plus viables.
Mobilité et virtualisation
Les progrès techniques ont été nombreux ces dernières années, qu’il s’agisse des appareils avec lesquels les utilisateurs travaillent, comme des technologies de déport d’affichage que les administrateurs utilisent pour fournir des ressources virtualisées. Du point de vue de l'appareil, les écrans sont plus grands et présentent une meilleure résolution que jamais, de sorte que l'accès complet au bureau virtuel est plus facile pour les utilisateurs mobiles. Et la plupart des périphériques sont livrés avec la 4G, permettant un accès à des ressources virtualisées sans connexion Wi-Fi.
Sur le front du déport d’affichage, VMware et Citrix ont mis au point des versions de leurs protocoles Blast Extreme et HDX, respectivement, mieux adaptées aux réseaux mobiles, avec leurs fonctionnalités Adaptive Transport. Les administrateurs peuvent également choisir de pousser des applications individuelles vers les périphériques d'utilisateurs avec des outils tels que Citrix XenApp, Microsoft App-V et VMware ThinApp au lieu de fournir des postes de travail virtuels complets. Qui plus est, des suites telles que Citrix Cloud et VMware Workspace One combinent virtualisation et gestion de la mobilité d’entreprise, offrant aux administrateurs un point central pour gérer les applications mobiles virtuelles et natives.
Le navigateur Web s’invite dans l’équation
Dans la mer des périphériques et des systèmes d'exploitation qui composent la plupart des organisations de nos jours, les navigateurs Web représentent le dénominateur commun. Grâce aux clients de virtualisation basés sur le navigateur, peu importe si un utilisateur travaille avec Windows 10 sur un PC traditionnel, ou iOS sur un iPhone : tant qu'il a un navigateur, il peut accéder à ses ressources virtuelles. L'approche basée sur le navigateur facilite également la tâche des administrateurs, car ils n'ont qu'à s'inquiéter de la mise à jour des navigateurs au lieu de celle des terminaux des utilisateurs.
Quid des clients légers et zéro mobiles ?
Une autre option consiste à utiliser des clients légers. HP Inc., IGEL et Dell Wyse proposent tous leurs propres lignes de clients légers mobiles. Le gros problème avec les clients légers mobiles est que, malgré leur nom, ils ne sont pas vraiment tout aussi mobiles qu’un grand smartphone ou une tablette, parce qu'ils affichent l’encombrement d’un portable standard.
Les clients zéro sont plus simples à administrer que les clients légers parce qu'ils présentent moins de paramètres, et les postes de travail virtuels apparaissent comme s’ils étaient exécutés localement, ce qui rend tout simple pour les utilisateurs. Peut-être le plus important, ni les données ni les applications ne résident sur ces clients.
Reste que le marché du client zéro mobile est émergent, faute d’un nombre plus grand de produits répondant véritablement aux besoins. À ce jour, Toshiba et NCS Technologies sont les seuls fournisseurs proposant des produits classés comme clients zéro mobiles avec des fonctionnalités Wi-Fi. Mais même avec la connexion Wi-Fi, les administrateurs doivent installer des navigateurs Web sur les clients zéro mobiles des utilisateurs afin qu'ils puissent accéder à Internet.