GE
Waterfall ouvre son Cloud Connect à Predix
L’équipementier supporte désormais le PaaS de GE Digitals pour la gestion sécurisée des journaux d’activité. Une option de plus pour contrôler le passage à l’Internet des Objets dans le monde industriel.
Waterfall Security vient d’annoncer le support de la plateforme Predix de General Electrics avec son offre Unidirectional CloudConnect. GE a mis plus de deux ans à concevoir son PaaS analytique pour l’industrie et les objets connectés. L’un des usages visés par celui-ci, Predix, est la conception d’applications mobiles pour épauler les agents de terrain. Par exemple dans la gestion des réseaux ferroviaires, dans la synchronisation des éoliennes, dans la maintenance des oléoducs ou pour d’autres tâches critiques dans des contextes où, souvent, la couverture réseau est de mauvaise qualité, voire inexistante.
Dans un communiqué, Waterfal Security explique que sa solution propose une « traduction en temps réel pour les protocoles, formats et systèmes des systèmes industriels, pour le cloud Predix de GE ». Une évolution dite « naturelle » par Lior Frenkel, le Pdg de l’équipementier.
De fait, à l’automne dernier, Waterfall Security a annoncé CloudConnect Unidirectionnel, une solution basée sur ses passerelles de sécurité unidirectionnelles pour collecter les données stockées sur des sources telles que les serveurs historiens. Cette solution assure au passage la conversion des données en formats immédiatement exploitables avec des bases de données relationnelles ou encore des interfaces XML/SOAP.
Waterfall Security propose des solutions basées sur des passerelles unidirectionnelles – dans l’esprit d’une diode, sommairement – pour interconnecter de manière sûre des systèmes industriels à des systèmes d’information. Une passerelle doit être déployée dans le premier, et une autre dans le second. Les deux sont reliées par fibre optique. La première passerelle ne sait fonctionner qu’en émission, et la seconde uniquement en réception.
La couche logicielle permet de répliquer le serveur historien, permettant ainsi, côté SI, de simuler une interaction directe avec le serveur historien original. Sans toutefois que celui-ci ne soit effectivement sollicité. La réplication peut aller loin, jusqu’à supporter un vaste éventail d’applications et de protocoles industriels, ou encore permettre, via la transmission de captures d’écran pour la supervision à distance.