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Huawei chercherait à s’offrir Hexatier
Le Chinois voudrait profiter des compétences de l’éditeur israélien dans la sécurisation des bases de données pour installer un centre de recherche et développement sur les bases de données en mode Cloud.
Selon nos confrères de Reuters, Huawei est cours de négociations pour le rachat d’Hexatier. Le groupe chinois chercherait à s’appuyer sur cette start-up pour mettre en place un centre de recherche et développement sur les bases de données en mode Cloud. Et le choix n’est pas incongru.
Anciennement connu sous le nom de GreenSQL, Hexatier s’est fait une spécialité de la sécurisation des bases de données. Il s’appuie pour cela sur un reverse-proxy, breveté, dédié. Fin juillet, Dan Dinnar, Pdg de l’éditeur et ancien de CyberArk, nous expliquait ainsi permettre « la découverte de données sensibles, la supervision d’activités, la prévention des injections SQL, ou encore le masquage dynamique des données ».
En s’interposant entre le serveur de bases de données et ce qui y accède, « vous savez exactement ce qui a été fait, où sont les données sensibles et ce qu’il faut masquer. Pour beaucoup de nos concurrents, masquer les données n’est même pas une fonctionnalité. Et si certains proposent du masquage statique, cela n’a rien à voir avec le masquage dynamique. Peu descendent jusqu’à la requête SQL, dans le détail, comme nous le faisons, comme nous le permet notre reverse-proxy ».
En outre, il relevait que « beaucoup nécessitent un agent local à installer sur le serveur de bases de données », ce dont Hexatier n’a pas besoin.
La technologie fonctionne tant pour les bases de données déployées en local que celles hébergées, en mode Cloud. D’ailleurs, à l’été dernier, Dan Dinnar indiquait vouloir séduire les utilisateurs de ces bases : « Azure, AWS et les autres n’ont pas de solution en place [pour répondre à ces questions de sécurité des bases de données] ».
Depuis sa création en 2009, Hexatier a levé plus de 14 M$. Selon nos confrères, son rachat serait imminent.