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Google et Microsoft précisent leurs projets pour Flash
Les deux éditeurs engagent leurs navigateurs Web sur la voie de la transition en douceur, tout en laissant à l’utilisateur la possibilité d’activer granulairement Flash en fonction de ses besoins.
Le calendrier de la mise à la retraire de Flash se précise. Il y a quatre mois, Google avait annoncé le passage à HTML5 par défaut au sein de Chrome. De quoi bloquer l’exécution du contenu Flash à moins que l’utilisateur ne le demande explicitement. Mais le géant du Web a prévu de procéder de manière progressive.
Dans un billet de blog, il explique ainsi que cette fonctionnalité est désormais activée pour 1 % des utilisateurs de Chrome 55, mais pour 50 % de ceux de la version bêta de Chrome 56. Il faudra attendre le mois de février et la version stable de ce dernier pour que la fonctionnalité HTML5 par défaut soit activée pour tous les utilisateurs.
Mais les utilisateurs ne seront sollicités pour savoir s’ils veulent ou non activer Flash pour un site. Cela dépendra de fait de leur assiduité à le visiter. Et leur seuil d’assiduité sera progressivement élevé entre janvier et octobre prochains.
Microsoft explique suivre une voie comparable, rappelant celle déjà prise par Apple avec Safari. Dans un billet de blog, l’éditeur rappelle que depuis l’édition anniversaire de Windows 10, l’exécution de certains contenus Flash accessoires à une page Web est automatiquement suspendue. Mais prochainement ce blocage sera étendu, laissant toutefois toujours le choix à l’utilisateur d’activer manuellement Flash. Il y aura des exceptions pour « les sites plus populaires qui s’appuient aujourd’hui sur Flash » mais, progressivement, leur liste sera réduite.
Déjà en juin 2015, Google invitait les annonceurs à passer à HTML5. Et au mois de juillet suivant, des voix se sont élevées pour demander à Adobe de mettre un terme à l’existence de sa technologie pour contenus dynamiques. Depuis un an, l’éditeur encourage sans ambages « les créateurs de contenus à construire avec les nouveaux standards du Web ». Il est en fait, depuis lors, prêt à accompagner la transition avec Animate CC, son nouveau studio de création de contenus animés.