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FalconStor met à jour FreeStor et dévoile un modèle de licence agressif
Le dernier FreeStor, dévoilé en octobre, est assorti d'un nouveau mode de licence très agressif. La solution de SDS de FalconStor est désormais supportée sur la plupart des grands clouds et s'enrichit de nouvelles fonctions analytiques et d'une intégration avec Active Directory.
À l’occasion de la récente conférence Technology Live à Paris, Gary Quinn, le CEO de FalconStor Software a fait le point sur la société et dévoilé la dernière mouture de sa solution de stockage logicielle ainsi qu’un nouveau modèle tarifaire.
Le cœur de l’offre de FalconStor est sa solution de Software Defined Storage FreeStor, qui permet aux entreprises de créer leur propre stockage partagé à partir de serveurs banalisés. FreeStor est le fruit de près de quinze ans de développements, puisque le logiciel s’appuie largement sur le produit historique de virtualisation de stockage de l’éditeur, FalconStor NSS (Network Storage Server) et embarque aussi le savoir-faire de la firme en matière de réduction de données (déduplication) et de protection (CDP).
FreeStor peut être déployé sur des serveurs banalisés dotés de multiples disques durs afin d’offrir un stockage SAN hautement disponible, peut aussi être déployé sous la forme d’appliances virtuelles sous VMware ESX ou OpenStack ou peut être utilisé en frontal de baies de stockage existantes pour les virtualiser. Le logiciel intègre des fonctions avancées de réplication (synchrone et asynchrone), de snapshots, de reprise après désastre, de déduplication et de thin provisionning. Récemment, il s’est aussi enrichi d’un ensemble d’outils analytiques permettant d’optimiser l’usage de la capacité disponible, de maximiser la performance ou de simplifier le diagnostic de problèmes applicatifs.
Selon Quinn, FreeStor est aujourd’hui utilisé à la fois par des entreprises (comme GMF, Groupama ou Printemps en France) et par des fournisseurs de services, qui utilisent la solution pour fournir des services de reprise après sinistre à leurs clients.
3 cents par gigaoctet par mois pour la première copie de données
Selon Quinn, la principale nouveauté de la nouvelle mouture du logiciel est son mode de licence. L’éditeur facture 3 cents par gigaoctet et par mois pour la première copie des données gérée par FreeStor. Toute copie additionnelle dans le cloud ou sur le site du client est gratuite. « Notre position est que nos clients ne devraient payer qu’une fois pour leurs données », indique Quinn, rompant ainsi avec plusieurs décennies de pratiques de facturation dans le monde du stockage.
Dans la pratique, cela veut dire qu’une entreprise mettant en place une infrastructure de PRA avec FreeStor ne paiera de licence que pour son site primaire et pas pour les données stockées sur le site secondaire (il faudra bien sûr continuer à acheter les serveurs et les disques nécessaires pour faire tourner le logiciel). À ce jour, il s’agit sans doute du modèle tarifaire le plus agressif du marché, puisque stocker 10 To de données ne coûtera que 3600 $ par an en licence FreeStor.
FalconStor FreeStor désormais supporté sur les plus grands clouds
Outre ce positionnement tarifaire agressif, Quinn a aussi annoncé le support de FreeStor sur la plupart des grands clouds publics, dont Amazon AWS, Microsoft Azure, Alibaba Cloud (Alyiun), Huawei Cloud et Oracle Cloud — le support du cloud d’IBM Softlayer est encore en cours de développement. Dans la pratique, cela veut dire qu’un client pourra instancier une appliance virtuelle FreeStor sur un de ces clouds et présenter le stockage sous-jacent sous forme de services en mode bloc (iSCSI). Le stockage ainsi présenté pourra être consommé par des applications déjà dans le cloud ou être utilisé comme cible de réplication par une appliance FreeStor « on premise » à des fins de reprise après désastre. L’ensemble pourra être administré par une unique instance du portail d’administration maison, FMS (FreeStor Management Server).
Pour Gary Quinn, la disponibilité de FreeStor dans le cloud est un gage de liberté pour les clients. « Je suis à peu près sûr qu’Amazon ne vous fournira pas d’outil pour migrer votre stockage d’Amazon vers Azure. C’est la liberté que nous vous donnons », a expliqué le CEO de FalconStor, faisant un parallèle avec ce que permet déjà de faire FreeStor « on premise » en répliquant ou en déplaçant des données d’un stockage local à une baie EMC ou d’une baie NetApp à une baie Pure Storage.
La dernière mouture de FreeStor embarque aussi plusieurs améliorations importantes comme l’intégration avec LDAP et Active Directory pour l’authentification et la gestion des rôles, le support des disques NVMe et la capacité d’analyser la performance de bout en bout d’une application via les informations collectées par l’agent client FreeStor (désormais déployable via Puppet).