Microsoft promet des datacenters Azure en France pour 2017
Profitant de son passage aujourd'hui à Dublin, Satya Nadella a indiqué que Microsoft va renforcer ses investissements en matière de datacenter en Europe. La France devrait accueillir ses premiers datacenters Azure au début 2017.
Satya Nadella, le CEO de Microsoft a profité de son discours d’introduction, lors d’un événement organisé aujourd’hui à Dublin par Microsoft, pour annoncer l’intention de l’éditeur d’ouvrir des datacenters Cloud Microsoft Azure en France.
Lors de son intervention, Nadella a indiqué que l’éditeur avait plus que doublé la capacité de ses infrastructures cloud en Europe au cours de l’année écoulée, portant son investissement total sur le vieux continent à plus de 3 milliards de dollars.
L’investissement en France n’est pas désintéressé. Comme ses concurrents, Microsoft est sous la pression de certains clients pour proposer des hébergements locaux afin de se conformer aux règles de localisation de données des différents pays. Au Royaume-Uni, la stratégie des datacenters locaux a fait ses preuves, puisque deux des premiers clients ont été le Ministère de la défense britannique et le département de la santé (le NHS), deux clients particulièrement sensibles à la question de la localisation des données.
En France, Microsoft ne pouvait pas non plus se permettre d’attendre trop longtemps pour riposter à sa Nemesis, Amazon AWS. Le n°1 du cloud public a ainsi a annoncé la semaine dernière l’ouverture de trois zones de disponibilité dans l'hexagone. Après avoir déjà déployé des capacités en Irlande, aux Pays-Bas, en Allemagne (Francfort et Magdebourg, dans les datacenters de T-Systems) et au Royaume-Uni (Cardiff et Londres), Microsoft proposera donc ses services Microsoft Azure, Office 365 et Dynamics 365 depuis de multiples emplacements français au début 2017.
À n’en pas douter, la nouvelle devrait être martelée demain par Satya Nadella à l’occasion de son passage à Paris à l’occasion du salon Experiences 2016 (ex-TechDays). L’occasion peut-être d’en apprendre un peu plus sur les intentions de l’éditeur et sur les éventuels emplacements des futures capacités d’hébergement.