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Avec la Tesla M10, Nvidia veut démocratiser la virtualisation de GPU
Misant sur une densité élevée, le fondeur avance un coût susceptible de s’établir en-deçà de 2 $ par utilisateur et par mois.
Nvidia vient de présenter le Tesla M10, son GPU pour infrastructures VDI à très haute densité : jusqu’à 64 postes de travail virtuels par carte, et 128 par serveur. De quoi réduire le coût du recours à l’accélération graphique sur le serveur pour le VDI et répondre aux besoins des applications optimisées pour exploiter OpenGL et DirectX.
Rejoignant les modèles M6 et M60 du catalogue Tesla de Nvidia, le M10 doit permettre, selon le fondeur, de faire profiter les utilisateurs d’applications virtualisées ou de services RDSH améliorés pour moins de 2$ par mois et par utilisateur, et de poste de travail virtualisés complets pour moins de 6 $ par mois et par utilisateur. Ces prix n’incluent évidemment pas le reste de l’infrastructure.
Là où la Tesla M6 embarque un processeur Nvidia Maxwell, contre deux pour la M60, la M10 en est dotée de 4 de « milieu de gamme » épaulés chacun par 8 Go de mémoire vive. De quoi fournir 2560 cœurs CUDA, contre 1536 pour la M6 et 4096 pour la M60, et supporter jusqu’à 28 flux H.264 simultanés en 1080p30. La M10 affiche une consommation électrique de 225W, qui la place encore une fois entre les M6 (100 W) et M60 (300 W). Elle doit être disponible courant août.
Le logiciel assorti Nvidia GRID est proposé en trois versions : Virtual Applications (vApps) pour les applications virtualisées ; Virtual PC (vPC) pour les postes de travail complets sous Windows 7/8/10 ; et Virtual Workstation (vWS) qui doit permettre de répondre aux besoins des plus exigeants utilisateurs de stations de travail.
Nvidia propose désormais GRID sous forme d’abonnement à l’année, en plus du modèle de licence perpétuelle originel.