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« Tech in France » : nouveau nom de l’Afdel, qui se réoriente vers les Start-ups

A l’occasion de ses 10 ans, l’association des éditeurs de logiciel change de nom. Et se positionne comme catalyseur des jeunes pousses hexagonales.

C’est une page qui se tourne pour l’Afdel. A l’occasion de ses 10 ans, l’association des éditeurs de logiciels et de solutions internet, qui compte 400 membres, change de nom pour devenir Tech in France. Le « symbole du nouvel élan que souhaite prendre l’organisation pour continuer à se transformer et à représenter fidèlement l’industrie du numérique », expliquent ses dirigeants.

Cette nouvelle dénomination marque aussi l’un des axes stratégiques que souhaite développer l’association dans les prochaines années. A savoir, la promotion des start-ups françaises dont on a pu admirer la vitalité lors du dernier CES de Las Vegas mais dont beaucoup peinent à devenir des licornes (valorisées plus d‘un milliard de dollars). « Il y a aujourd’hui en France, une effervescence créatrice incroyable qui rappelle la fin des années 1990. A la différence que les projets étaient moins aboutis », constate Jamal Labed, le président de l’Association. Pour mettre en avant ce dynamisme et « faire émerger les Google et Criteo de demain », l’ex Afdel a lancé le 27 octobre dernier son accélérateur de start-ups puis a créé le concept du Blender Contest.

Le réseau professionnel au service des start-ups

Il s’agit d’un concours qui devait récompenser des start-ups autour de trois prix : Economie Solidaire; Nouveaux usages numériques ; Services aux entreprises. « Nous avons reçu environ 40 dossiers et une quinzaine d’entreprises ont été retenues pour finalement trois lauréates », précise Jamal Labed (cf encadré).

Les lauréats du Blender Contest

  • Catégorie « Services aux entreprises » : Nanocloud

"Nanocloud transforme en un clic, n’importe quel logiciel traditionnel en application Web, sans modification ou re-développement du code source existant.

  • Catégorie « Nouveaux usages numériques » : Sherlock

Sherlock permet via un site web et une application mobile de trouver un médecin parlant la langue où que l’on soit sur le globe et prendre rendez-vous en ligne

  • Catégorie « Economie Solidaire »- Coup de cœur du jury : I Wheel Share

L’application conçue pour un paraplégique permet de s'exprimer, de partager et d'identifier de manière géolocalisée tous types d'expériences en lien avec l'accessibilité. 

La particularité de ce prix n’est pas tellement les 5 000 euros que se voit attribuer chaque start-up mais plutôt l’accompagnement dont elles vont pouvoir bénéficier : mentoring de dirigeants de grandes sociétés ; hot line juridique et sociale ; partenariat noués avec les cloud providers ; possibilité d’incubation au sein d’entreprises matures… « Ces start-ups vont bénéficier d’un réseau puissant, mais c’est aussi dans l’intérêt des membres de l’association qui ont compris que le dynamisme vient de ces jeunes structures », souligne Jamal Labed.

Il appelle à une réforme du financement des start-ups en France : « aujourd’hui, on trouve assez facilement des fonds pour l’amorçage. Mais après, il est plus difficile de lever de l’argent. Or cet argent existe en Europe mais il n’est pas fléché vers les sociétés de croissance. Pourquoi ne pas créer un Nasdaq européen qui permettrait d’accompagner ce mouvement créateur ?», s’interroge Jamal Labed.

 

 

 

 

 

 

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