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Check Point Software chercherait à se rapprocher de CyberArk
Avec cette opération, l’équipementier pourrait compléter son offre avec une couche de gestion des accès et, en particulier, de contrôle des comptes à privilèges.
Selon Calcalist et The Marker, Check Point et CyberArk sont entrés en discussion en vue d’un rapprochement. Disposant de plus de 3,5 Md$ de liquidités, le premier pourrait s’offrir sans trop de peine le second, valorisé à hauteur de 1,2 Md$.
Selon Calcalist, l’opération aurait plusieurs avantages pour les deux éditeurs : elle leur permettrait de réaliser des économies, mais aussi d’émerger, localement en Israël, comme un pôle d’attraction renforcé pour le recrutement d’ingénieurs qualifiés autour desquels la concurrence est de plus en plus rude.
Récemment classé par Gartner parmi les leaders de la protection unifiée contre les menaces (UTM), des pare-feu d’entreprise, et de la protection des données en mobilité, Check Point a procédé à plusieurs rachats l’an passé pour renforcer son offre.
Sa solution de protection des terminaux mobiles iOS et Android est ainsi basée sur la technologie de Lacoon Mobile Security, une start-up fondée en 2011 et rachetée par Check Point au printemps dernier.
En septembre dernier, Check Point a par ailleurs annoncé SandBlast, une solution sous laquelle il rassemble tous les composants de son offre de gestion des fichiers suspects et malicieux pour mieux la packager dans plusieurs appliances dédiées animées par la technologie d’Hyperwise, racheté en février 2015.
De son côté, CyberArk a, à l’automne dernier, complété son offre de protection des comptes à privilèges avec la solution de contrôle et de restriction des privilèges de Viewfinity. En France, les outils de CyberArk sont notamment utilisés par CetSI, Bouygues Telecom, et Axa IM.
Aucun des deux éditeurs n'a pour l'heure souhaité commenter ces informations.