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Target : la facture gonfle de 39,4 M$

L’enseigne américaine vient de conclure un accord sur l’indemnisation de 5 institutions financières pour les pertes induites par le vaste vol de détails de cartes bancaires dont elle a été victime fin 2013.

Les mois passent et la facture continue d’enfler. La justice américaine vient en effet de donner un aval préliminaire à un accord entre Target et 5 institutions financières en réparation des pertes et des dépenses induites par l’incident dont l’enseigne a été victime fin 2013. Ces institutions n’avaient pas renoncé à leurs demandes malgré les offres négociées par Visa ou MasterCard.

En août dernier, Target a accepté de verser jusqu’à 67 M$ aux émetteurs de cartes Visa compromises dans l’attaque. Une première offre de 19 M$ proposée en avril dernier avait été rejetée par trois banques émettrices de cartes MasterCard, peu de temps avant, début juin.

Un accord a toutefois été trouvé courant août, directement entre MasterCard et Target pour un montant comparable : 19,1 M$ destinés à financer le programme de gestion des données de compte compromises.

A cette somme, également approuvée par la justice américaine, s’ajoute donc une enveloppe de 20,25 M$ que l’enseigne devra régler directement aux institutions financières qui l’ont attaquée.

Le versement de ces montants est conditionné à la validation définitive de l’accord, attendue pour le mois de mai prochain.

Au mois de mars dernier, Target avait par ailleurs accepté de dédommager directement ses clients affectés à hauteur de 10 000 $ chacun, pour un montant total de 10 M$.

Les détails de 40 millions de cartes bancaires ont été compromis à l’occasion de l’intrusion dont Target a été victime entre le 27 novembre et le 15 décembre 2013. Mais les noms, adresses postales, adresses e-mail et numéros de téléphone de jusqu’à 70 millions de clients de l’enseigne auraient également été compromis.

Jusqu’à 3 millions de détails de cartes bancaires auraient été vendus sur le marché noir et utilisés frauduleusement avant que les banques émettrices n’annulent toutes les cartes concernées.

 

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