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Synchronisation : Dropbox revendique des performances supérieures

Le service de synchronisation et de partage de fichiers a fait appel à un tiers indépendant pour se mesurer à la concurrence.

Waseem Daher, responsable produit du client de synchronisation de Dropbox, est venu en Europe faire la promotion de son outil. Un outil essentiel au service, souligne-t-il. Et relever plusieurs de ses forces : la synchronisation sur le réseau local, pour accélérer la mise à disposition des contenus partagés, la synchronisation différentielle, pour optimiser la consommation de bande passante, ou encore la synchronisation en streaming pour accélérer la mise à disposition d’un contenu transféré vers ses serveurs.

Heureux hasard de calendrier, cette dernière capacité a été développée chez Dropbox l’an passé… Et c’est justement en juin 2014 que son concurrent Box s’est offert Steem, une jeune pousse ayant développé un système de fichiers qui permet aux utilisateurs d’accéder aux fichiers stockés dans le Cloud à partir de leur poste de travail, faisant du Cloud une extension de leur disque dur.

Dans un billet de blog, Aaron Levie, Pdg de Box, expliquait ainsi vouloir répondre aux besoins des « clients d’industries fortement consommatrices de données, telles que les médias et les loisirs, le pétrole et le gaz, la santé, et la fabrication de biens manufacturiers », en offrant un « accès instantané à des volumes de données plus importants que ce que les disques durs locaux peuvent supporter ».

Pour Waseem Daher, les deux approches diffèrent toutefois : « je crois comprendre qu’il s’agit de laisser tous ses fichiers dans le cloud et, lorsque l’on veut les ouvrir, ils sont streamés à la demande. De notre côté, il s’agit d’une optimisation des performances de notre moteur de synchronisation ». Et de défendre sa logique : « l’une des forces de Dropbox est que vos données résident sur votre disque en local », de quoi permettre l’accès en mode déconnecté.

Pertinent dans une mond de clients lourds, mais à l’ère de la mobilité… : « le logiciel mobile dispose de son cache local ». Un cache local, certes, mais toutefois limité. Et là, Dropbox ne propose pas – encore, peut-être – de support de stockage externe se synchronisant de manière autonome et accessible depuis un terminal mobile : « c’est une idée intéressante », concède toutefois Waseem Daher.

Mais le chef de produit insiste sur les performances, estimant que c’est un point clé pour la productivité des utilisateurs. Et d’introduire ainsi les résultats de tests de performances comparatifs réalisés pour Dropbox par Principled Technologies.

Fort de ceux-ci, Waseem Daher revendique que son moteur de synchronisation est près de dix fois plus rapide que celui de Box, près de cinq fois plus que celui de OneDrive for Business, et un peu plus de deux fois plus rapide que l’outil de Google Drive.

Un autre angle d’attaque alors que la concurrence ne fait que se renforcer, depuis quelques années, sur le terrain des outils de sync-and-share d’entreprise. 

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