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IBM : une offre de conseil pour passer à Watson
IBM crée une entité de conseil dédiée aux technologies cognitives et entend mettre à disposition des consultants pour accompagner les entreprises et identifier des cas d’usage.
Quoi de mieux qu’une branche conseils pour accompagner les entreprises vers des cas d’usage ? C’est ainsi que pourrait être présentée la création par IBM d’une division conseil dédiée au monde de l’informatique cognitive et, donc, de Watson.
Nommée IBM Cognitive Business Solutions, cette nouvelle entité entend mettre à disposition des entreprises quelques 2 000 experts consultants, spécialisés dans la sphère des technologies qui encadrent le cognitif, comme le Machine Learning, l’analytique, la science des données – et leurs précieux data scientists. Avec pour objectif : « accélérer la passage des clients vers des activités cognitives », précise un communiqué d’IBM. Big Blue entend bien proposer aux entreprises ce vivier de compétence alors justement que le manque d’’expertise technique sur le marché est présentée par Big Blue comme un frein à l’adoption des technologies cognitives par les entreprises.
« Les consultants d’IBM sont aujourd’hui préparés à proposer aux clients des offres de démarrage ainsi que des évaluations de maturité qui créent des points d’entrée à bas coûts pour entamer la transition vers l’entreprise cognitive », explique encore IBM.
Accompagner les entreprises à identifier des usages
Il faut préciser, que pour l’heure, en matière d’IT cognitive, les entreprises et IBM avancent côte à côte au fur et à mesure de cas d’usage et d’apprentissage. Car si les cas d’usages commencent à émerger, comme nous l’avait laissé entrevoir la conférence Business Connect de Paris, les entreprises peinent à insérer les puissants algorithmes cognitifs dans leur SI.
Retails, banques, call-centers, services financiers, et surtout la santé – IBM a d’ailleurs dédié une division Watson à ce secteur – sont aujourd’hui des segments qui ont ouverts la voie. Thomson Reuters, spécialiste de l’information pour les entreprises, a récemment fait part de son intention d’utiliser Watson pour apporter une forte notion d’analytique à leurs services, et explorer les usages en matière d’aide à la décision.
Dans ce contexte, il est toutefois nécessaire de structurer l’écosystème Watson et de l’inclure dans la machinerie bien huilée d’IBM, tant marketing, commercial que de support et de conseil en amont – pour justement accompagner les entreprises vers les cas d’usages.
Jusqu’alors Watson opérait sur le modèle d’un start-up à l’intérieur d’IBM, avait confié Nicolas Sekkaki, le patron d’IBM en France. Ajoutant que son ambition était justement de rendre accessible Watson à tous. L’équipe française travaillant sur Watson était jusqu’alors composée d’une dizaine de personnes. Mais Nicolas Sekkaki avait exprimé son souhait de renforcer l ‘équipe avec une dimension conseil pour compléter l’ensemble. Dont acte : la France devrait bénéficier de cette nouvelle entité de conseil cognitif.
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