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Menaces informatiques : la France intéresse surtout… les français
Selon ThreatMetrix, 51 % des activités informatiques malveillantes visant les entreprises françaises au second trimestre étaient le fait d’acteurs malicieux installés dans l’Hexagone.
Selon ThreatMetrix, plus de la moitié des activités informatiques malicieux ayant visé les entreprises hexagonales au second trimestre trouvaient leur origine… en France. Mais l’Hexagone n’est pas l’objet principal de l’attention des attaquants : les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont été les premières cibles des cybercriminels au cours de la période, suivis de l’Allemagne, de l’Inde, et de la République Dominicaine.
En tout, ThreatMetrix assure avoir détecté et stoppé plus de 75 millions d’attaques à travers le monde au second trimestre. Près de la moitié d’entre elles consistaient en des tentatives de fraude visant le secteur du commerce en ligne.
Dans l’ordre, ThreatMetrix a surtout bloqué des tentatives de création de comptes frauduleuses – 7 % –, devant les ouvertures de comptes illégitimes à 3 % et autant de paiements frauduleux. Mais en France, ce sont les ouvertures de session qui ont fait l’objet du plan grand nombre de blocages – 6,4 % –, devant les créations de comptes (2,9 %) et les paiements (2,5 %). Les usurpations d’identités ont représenté 5,2 % des menaces dans l’Hexagone pour la période.
Mais selon ThreatMetrix, les cybercriminels se sont particulièrement intéressés aux institutions financières proposant de souscrire des crédits en ligne. Pour Pascal Podvin, vice-président des opérations Amériques et EMEA de ThreatMetrix, « le crédit en ligne est un foyer de fraudes parce que c’est un canal insécurisé ciblant les exclus bancaires dans les économies développées ». Et d’insister sur l’importance de la validation des identités en ligne.
Enfin, ThreatMetrix souligne estime que le mobile est nouvelle source d’opportunités de pour les cybercriminels visant les services en ligne. Une demi-surprise alors que l’accès à Internet se fait de plus en plus via des terminaux mobiles et que cette tendance est appelée à s’accélérer.