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Cisco termine son année fiscale 2015 sur une bonne note
Le numéro un mondial des réseaux a bouclé son année fiscale sur un CA en hausse de 4%. Les activités datacenter et collaboration ont tiré l'activité au dernier trimestre.
Cisco a bouclé son année fiscale 2015 (close le 25 juillet) sur un chiffre d’affaires de 49,2 Md$, en hausse de 4% sur un an et sur un bénéfice net de 8,9 Md$ en hausse de 14% par rapport à celui de l’année 2014. Sur le dernier trimestre, le CA a progressé de 4%, à 12,8 Md$, tandis que le bénéfice net augmentait de 3% à 2,31 Md$.
Le nouveau dirigeant de la firme, Chuck Robbins, qui a fait toute sa carrière au sein des ventes, s’est félicité de ces résultats en indiquant que la firme avait notamment vu ses revenus reportés progresser de façon significative - à 15,2 Md$ - signe que « le business progresse vers un modèle plus prévisible de type logiciel ».
Les activités datacenter et collaboration toujours en forte croissance
Au dernier trimestre, Cisco a notamment vu ses activités datacenter et collaboration progresser de 14%, tandis que les activités historiques dans la commutation réseau et le routage progressaient respectivement de 2 et 3%, des chiffres à mettre en perspective avec la croissance exponentielle d’un concurrent comme Arista qui a vu ses ventes bondir de 47% lors de son dernier exercice fiscal – pour mémoire Arista est dirigée par deux des anciennes gloires du business commutation de Cisco, Jeshrey Ullal et Andy Bechtolsheim et fait actuellement l’objet de poursuites judiciaires de la part de Cisco.
La division DataCenter qui vend notamment les systèmes UCS, a notamment, battu un nouveau record de ventes avec un CA de 880 Md$ sur le trimestre (3, 2 Md$ de CA sur l’année fiscale). Une performance qui devrait lui permettre de conforter sa présence dans le Top 5 mondial des serveurs et d’éventuellement contester à Lenovo le 4e rang mondial d’ici la fin de l’année civile.
Cisco a précisé que ses revenus ont progressé de 7% dans la zone Amérique mais sont resté stable dans la zone EMEA et dans la zone Asir Pacifique – en EMEA la Russie est largement responsable de la contreperformance, tandis qu’en Asie, Cisco continue à souffrir en Chine.
Cisco reste assis sur un confortable matelas de trésorerie (env. 60 Md$) qui lui permet d’envisager l’avenir avec sérénité et de poursuivre sa stratégie d’acquisition de technologies si le besoin s’en fait sentir (la firme a d’ailleurs confirmé l’acquisition prochaine d’OpenDNS).