Mac At Work : IBM veut pousser (encore plus) Apple en entreprise
Le service de déploiements de Mac en mode SaaS enrichie le portefeuille IBM mobile First, issu de l’accord avec Apple. Il sera également disponible sur site.
Mac At Work. Le nom est on n epeu tplus clair. IBM veut pousser encore un peu plus les appareils d’Apple en entreprise avec son nouveau service de déploiement de Macs, le tout en mode Cloud.
Cette offre s’inscrit dans le cadre du partenariat entre les deux entreprises. Le nouveau service – qui fait partie de IBM MobileFirst Managed Mobility Services (et donc du portefeuille IBM Mobile First) – a bénéficié de l’expérience acquise par Big Blue en interne avec le programme Mac@IBM.
Techniquement, Mac At Work s’appuie sur la Casper Suite de JAMF Soft, un des éditeurs leaders dans l’administration des Laptops d’Apple. Un éditeur avec qui Big Blue a passé un accord pour concevoir cette offre.
Selon IBM, il s’agit d’une réponse à un besoin croissant. « Les ventes de Macs ont progressé plus vite que la moyenne du secteur, et les Macs ont surperformé l’industrie du PC sur la décennie passée », explique l’entreprise. D’où le besoin, aujourd'hui de plus en plus demandé, d’intégrer ces appareils plus simplement à l’IT.
Et aussi
Bien que proposée en mode SaaS, la solution sera également disponible sur site pour être déployée dans le datacenter d’un client.
« Avec ces nouveaux services, les clients peuvent commander les Macs et les faire livrer directement à leurs employés sans aucune configuration supplémentaire, sans installation d’image ou de paramétrage. C’est un gain de temps et un gain d'argent […] Les employés peuvent rapidement, facilement et en toute sécurité accéder au réseau, se connecter à la messagerie et télécharger des applications métiers », explique IBM.
Mac at Work peut aussi enrôler des Macs personnels qui seraient autorisés dans un environnement BYOD.
Autre témoignage de ce rapprochement historique entre les deux anciens ennemis de 1984, cette semaine, le DSI d’IBM a laissé entendre que l’entreprise pourrait s’équiper majoritairement d’appareils Apple. Deux signes, coup sur coup, qui pourraient inquiéter un Microsoft qui essaye de préserver sa position sur les bureaux de travail avec son Windows 10.