Le projet OpenDaylight sort la troisième release de sa pile SDN
Baptisée Lithium, cette release se concentre sur l’élasticité et les performances, mais également sur les contraintes des environnements multi-tenants ainsi que sur la sécurité.
Le projet OpenDaylight vient de commencer à distribuer la troisième release de sa pile pour réseaux à définition logicielle (SDN, Software Defined Network).
Baptisée Lithium, cette version fait la part belle à l’optimisation des performances et des capacités d’élasticité. Mais elle apporte surtout le support natif du frameworks Neutron d’OpenStack pour répondre aux besoins des infrastructures de cloud, grâce notamment aux capacités de réseau virtuel par tenant ou encore de règles par groupes qui permettent de concevoir des chaînes de services réseau personnalisées.
Lithium intègre en outre de nouvelles capacités de sécurité, dont une pour la sécurisation des communications entre OpenDaylight et des équipements réseau largement distribués, une autre pour la collecte et l’analyse d’activités réseau et une troisième pour la découverte, l’administration et l’automatisation d’équipements de sécurité. Une autre fonctionnalité vise à préserver le trafic de certaines applications spécifiques, dans le temps ou cas d’incident majeur, et une autre vise à offrir des représentations personnalisées très poussées de la topologie du réseau.
Des API nouvelles font leur apparition avec Lithium, quand d’autres sont améliorées, à des fins d’interopérabilité. Six nouveaux protocoles sont parallèlement supportés.
Dans un communiqué, les pilotes du projet OpenDaylight expliquent que Lithium doit être intégré dans plus de 20 produits et solutions commerciales, ainsi que dans la plateforme ouverte pour la virtualisation des fonctions réseau, Open Platform for NFV.
Lancé début 2013, le projet OpenDaylight, piloté par la Linux Foundation, vise à proposer une plateforme de virtualisation de réseau extensible, ouverte, s’appuyant sur des standards tels qu’OpenFlow et proposant une interface universelle pour le contrôle des commutateurs virtuels et physiques.