PaaS : où en est le marché ?
Dans le cadre de la Cloud Week, qui se tient actuellement à Paris, la rédaction du MagIT vous propose une série de dossiers Expert sur le Cloud.
Si la notion de SaaS (logiciel accessible sur abonnement après une inscription) est bien comprise, et celle de IaaS (infrastructure utilisable et provisionnable à la demande en fonction des besoins) simple à appréhender, le PaaS – pour Plate-forme as a Service – est plus nébuleux.
La faute à la notion de « plate-forme », assez vague, qui a permis à de nombreux acteurs de l'IT de mettre tout et son contraire derrière cet acronyme. Mais avec sa montée en puissance et son arrivée à maturité, le PaaS s'est clarifié. Entre IaaS et SaaS, le PaaS permet de réaliser et de faire tourner des développements directement dans le Cloud sans se soucier d'une infrastructure.
Le PaaS est donc souvent très lié à une technologie, ou un ensemble de technologies (pas de .NET sur le PaaS d'Oracle par exemple), à un type de projet (BPM, Mobile, etc.) ou à un écosystème (le PaaS d'Oracle, pour reprendre le même exemple, est dédié à la création d'extensions en Java pour personnaliser les applications SaaS de l'éditeur). Certains ont vocation à héberger des codes développés ailleurs (AWS, Azure) d'autres à proposer une couche d'abstraction plus poussée qui les transforment presqu'en "App Generator" (comme RunMyProcess).
En d'autres termes, le choix d'un PaaS nécessite de bien diagnostiquer ses besoins. Et de bien identifier les acteurs du marché.
Dans ce dossier, LeMagIT vous propose donc de faire le point sur ce marché, encore en retrait par rapport au IaaS et au SaaS, mais en pleine progression avec la popularité croissante de la mobilité et des architectures hybrides « public privé » - ainsi que sur quelques études et analyses pour mieux éclairer et comprendre les bonnes pratiques du secteur.