Systancia modernise AppliDis
L’éditeur vient de présenter la version 5 de sa solution pour la virtualisation d’applications et de postes de travail, misant notamment sur le Machine Learning pour améliorer l’expérience utilisateur.
L’éditeur vient de présenter la version 5 de sa solution pour la virtualisation d’applications et de postes de travail. Une mouture avec laquelle Christophe Corne, fondateur et président du directoire de Systancia, explique avoir voulu apporter de l’innovation « dans un marché qui se renouvelle finalement assez peu ».
Et de miser tout d’abord sur une console d’administration intégralement réalisée en HTML5 pour « apporter de l’ergonomie, de la simplicité d’usage, mais surtout répondre aux attentes d’une nouvelle génération d’administrateurs ». AppliDis Fusion 5 s’administre donc intégralement au sein d’un navigateur Web, « ce qui n’existe pas ailleurs ».
Mais Systancia a également travaillé à améliorer la disponibilité des infrastructures déployées avec ses outils, avec la fonction AppliDis Provision Server. L’approche consiste là à organiser les serveurs en grappes où l’un d’eux héberge les mises à jour applicatives, « une machine de référence qui va être ensuite automatiquement dupliquée sur les autres serveurs d’applications au sein d’une même grappe ». Systancia ajoute à cela un mécanisme de planification afin d’assurer un déploiement graduel à l’impact minimal sur les utilisateurs. Pour aller plus loin, Christophe Corne reconnaît avoir « une réflexion ouverte » sur la mise en œuvre de technologies de layering comme celles de Citrix ou de VMware.
Plus loin, AppliDis Fusion 5 apporte une couche d’analyse du comportement des utilisateurs afin d’améliorer leur expérience en gérant, plus finement, les allocations de ressources. Pour cette analyse basée sur du machine learning, Christophe Corne indique que Systancia a travaillé avec l’université de Haute Alsace pour développer un algorithme qui fait l’objet d’une demande de brevet.
La logique consiste à s’appuyer sur le comportement observé pour précharger la session de l’utilisateur avec les applications métier qu’il a l’habitude de solliciter en commençant son travail, avant même l’ouverture effective de session. De quoi gagner une voire plusieurs dizaines de secondes. « Cela nécessite des ressources supplémentaires au niveau du serveur. Alors nous avons voulu donner une capacité de décision aux administrateurs, via un curseur sur lequel apparaît le temps moyen d’ouverture observé par groupe d’utilisateurs ». Le temps d’ouverture souhaité n’est toutefois pas atteint immédiatement du fait de la phase d’apprentissage de l’algorithme. L’impact prévu en termes de charge CPU et mémoire sur le serveur est également précisée sous le curseur.
Enfin, AppliDis Fusion 5 intègre BoxOnAir, une fonctionnalité qui doit aider à la mobilité. Celle-ci doit permettre de « glisser » une application à partir de son smartphone sur n’importe quel terminal à disposition, comme un PC en kiosque public. Un mécanisme d’appairage par code à usage unique et durée de vie limitée permet d’assurer la connexion de ce terminal au serveur applicatif de manière sûre. Ce qui permet notamment d’éviter d’avoir à s’authentifier sur le terminal utilisé pour accéder à l’application.