CommVault s’attaque au partage de fichiers
CommVault vient de lancer un produit de synchronisation et de partage de fichiers que les entreprises peuvent déployer pour offrir un service de type Dropbox.
CommVault vient de lancer un produit de synchronisation et de partage de fichiers que les entreprises peuvent déployer pour offrir à leurs utilisateurs un service de type Dropbox.
CommVault File Sharing s’installe sur un serveur dans un centre de calcul, sur Azure, ou sur un autre service Cloud. Une fois déployé, il permet aux utilisateurs de synchroniser et de partager des fichiers présents sur les postes de travail – Windows, OS X ou Linux – et d’y accéder à partir de leurs smartphones Android et iOS. Il propose également des volumes partagés – les Edge Drive comme les appelle CommVault – contrôlés par des règles définies par la DSI. Ces règles permettent notamment de s’assurer que les fichiers partagés via des services de type Dropbox externes sont également partagés en interne.
A cela s’ajoutent des capacités spécifiques à l’offre historique de CommVault, comme la recherche, l’e-discovery, la gestion de cas et la rétention légale. La gestion des terminaux utilisateurs se fait de manière consolidée avec l’annuaire ActiveDirectory.
Avec son offre File Sharing, CommVault apparaît répondre aux défis concurrentiels posés par les spécialistes du stockage et du partage de fichiers en mode Cloud.
Interrogé sur la question de cette concurrence en novembre dernier, Greg White, directeur du marketing produits de CommVault avait ainsi reconnu des redondances fonctionnelles tout en soulignant les spécificités de son offre : « nous tirons profit de la copie utilisée pour protéger les données pour l’oufrir au partage de fichiers sans créer un nouveau silo devant lui aussi être sauvegardé ».
Et se posait justement une question : pourquoi ne pas intégrer CommVault Edge, sa solution de protection des données des terminaux utilisateurs lancée en 2013, avec un outil de stockage et de partage Cloud privé tel qu’OwnCloud ? Alors que celle-ci n’était pas disponible, Greg White refusait tout commentaire « officiel », évoquant alors furtivement des « opportunités ». CommVault semble en avoir saisi une.
Avec nos confrères de ComputerWeekly (groupe TechTarget).